La revue Marianne ‘ Ose les solutions ‘ : Enfin, des « mesures de bons sens » !
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Je reprends chacune d’elle, et j’imagine son application dans mon établissement ( Cité scolaire : 800 élèves, moitié collège, moitié lycée ), je suis proviseur.
- les téléphones portables … Rien ne sert d’interdire, ce que l’on ne peut pas faire respecter. Manque de surveillants d’une part, et il est de toute façon difficile d’être partout. Les parents demandent eux-mêmes que leurs enfants restent en relation… Avantage des portables, lorsqu’un professeur est absent, et autre changement de dernière minute … Je propose de limiter l’interdiction dans les bâtiments…
-Tous les établissements, ne sont pas clos, au point de limiter l’entrée à un seul accès… Et surtout, comment refouler un élève qui arrive par le transport scolaire ( 80%) ? Cette mesure n’est pas réalisable !
-Il est intéressant de privilégier les étudiants, en recherche de moyens. Il est encore plus intéressant de prendre des personnes qui désirent travailler dans l’éducation… Quelles seraient les perspectives d’emploi et de carrière de ces adultes ? Le fait, est qu’il est urgent d’augmenter le nombre de surveillants… !
- Définir ce qu’est « l’’administration » !? Nos surveillants sont débordés par des études surchargées.. ! Ils n’ont pas de meilleurs moyens, sinon moins.., que les enseignants pour gérer ‘ les cas ‘. Virer un élève, c’est le réinscrire dans l’établissement d’à côté : il n’y a pas de structure d’urgence adaptée !
- Le chef d’établissement est chargé d’appliquer la loi. Les instances officielles de concertation et de décision d’un EPLE, sont ouvertes aux usagers du service public et aux personnels . Oui, les parents interviennent. Ils ont du mal à imaginer le comportement de leur progéniture dans une collectivité adolescente ! Ils mettent rarement en doute la parole de leur enfant . Chacun ayant déjà fréquenté l’école, chacun pense être compétent. Il sera difficile d’expliquer à chacun, qu’il n’est pas concerné par cette gestion éducative de l’argent public… Qu’il n’est pas concerné par les études, l’orientation, de leur enfant . Et quand, le collégien n’a plus d’enseignant, parce qu’il n’est pas remplacé ?
- Nous allons augmenter l’agressivité et la violence . Les enfants peuvent-ils avoir cette responsabilité, quant aux revenus de leurs parents ?
- Oui, il faut reconnaître que le ‘collège unique’, doit être repensé, révisé… Et, permettre à tous ces jeunes ( entre 14 et 18 ans ) de se réaliser dans un autre type d’apprentissage ; que la préparation au Lycée Général, lui-même préparatoire aux classes-prépas … !
-! Haï… J’ai du mal, à prendre cette proposition comme un programme politique ( dans le bons sens du terme.. )… Disons plutôt, qu’il faut revoir autrement la réforme de l’IUFM …
- Internat oui ; avec plus de surveillants-éducateurs.. Ce n’est pas nouveau ! Ils existent … Nous attendons les ‘clients’…
« Dans un second temps, nous nous occuperons des programmes — parce qu’il ne sert à rien de disposer d’un arsenal répressif si nous ne proposons pas, dans le même temps, une vraie formation, une vraie instruction, un vrai apprentissage — une vraie transmission. »
Ah voilà ! En fait, on n’a pas beaucoup avancé… ! Je suis déçu; d’autant que ce discours, est celui-là même de ceux, très agressifs, qui veulent casser du fonctionnaire, du prof … Bref un discours populiste!
Bref: Il nous faut des surveillants, des éducateurs ..!
Et surtout; il nous faut de vraies mesures, et des moyens proportionnés!