La lumière artificielle est une part importante des boutiques : plus qu’un éclairage fonctionnel, elle est un véritable auxiliaire de vente – les brochures des années 30 que vous nous présenterons prochainement vous en convaincront mieux que moi. Pour Wolfgang Schivelbusch, la vitrine telle qu’elle est repensée durant l’entre-deux-guerre transpose dans la rue le dispositif théâtral : la scène est la boutique, la rue la salle et les noctambules sont les spectateurs. Reportez vous à son ouvrage « la nuit désenchantée » pour en savoir plus!
Toute ce propos liminaire pour introduire T-magi, une boutique créée à Copenhague par l’agence d’architecture We Architecture. Ils ont du travailler ou s’inspirer de BIG, leur (jeune) compratiote co-fondateur de l’agence KIBISI, dont nous avions parlé ici. Ce qui rend intéressant le projet de We architecture, c’est cette synthèse réussie entre Logo-anamorphose et scénographie et mobilier. La nuit, à la fermeture de la boutique, la théière devient l’enseigne de la vitrine. C’est un système de perforations pratiquées dans les meubles et les murs qui produit l’illusion visuelle, présente mais pas trop lorsque la boutique est en service.
Source : Fubiz