Il souhaite dénoncer la mise en place d’une politique de mise en concurrence des chercheurs sur le territoire français alors que, dans chaque laboratoire, ce ne sont que contractuels qui servent les intérêts de quelques chercheurs titulaires. Cette vision de la recherche n’est pas la sienne.
Dans sa lettre, M. Bonhomme déclare : « Je ne suis pas du tout partisan de la politique de différenciation salariale qui est en train de se mettre en place dans la recherche publique française », rapporte l’AFP. Suivant les pas d’un autre collègue qui avait déjà refusé sa prime à l’automne dernier, il demande l’embauche massive de chercheurs titulaires pour mettre fin à la précarité qui règne dans le monde de la recherche publique.
Sans vouloir prôner « un monde égalitaire », M. Bonhomme ne trouve pas sain que l’on encourage à outrance la concurrence directe entre les différents chercheurs. Les milles petites mains de la recherche, obligées de se contenter de CDD à répétition ne sont, dans ce cadre, aucunement reconnues. Cette situation est proprement injuste d’un point de vue social comme d’un point de vue salarial.