Un malheur n’arrive jamais seul. C’est le genre de blague plate que tu fais à un gars qui t’annonce qu’ils ont eu des jumeaux… Faux départ pour nos vacances. Comme prévu, on prend l’avion de Tortugair de PAP à Santo-Domingo. On nous stationne dans une salle d’attente nouvellement installée dans un hangar. La télé qui fonctionne avec des oreilles de lapin nous retransmet la cérémonie officielle qui a eu lieu hier pour souligner le deuil national. Des officiels catholiques, protestants et vaudous prennent la parole. Le Président se tient vouté sur sa chaise en se prenant la tête entre les mains. On ne sait pas ce qui se passe dans sa tête pour qu’il ait besoin de ses mains pour le retenir. L’électricité fout le camp et on est placé dans le noir pendant une bonne heure. L’avion décollera aves près d’une heure de retard pour Santo-Domingo. Six heures de retard et trois faux départs plus tard, on arrive à Miami. Je tente mon créole auprès du chauffeur de taxi haïtien et on n’en a eu pour un bon 30 minutes à se faire parler de l’état de son pays. Arrivés à Montréal à midi, on a l’écœurite aigue de ces 36 dernières heures. Avant d’entrer dans le taxi qui nous amènera à l’hôtel, je dis à Jo, si le chauffeur est haïtien, on lui raconte qu’on arrive du Mexique. Le carte d’identité du chauffeur indiquait Réginald Jean Baptiste… le trajet s’est fait en silence.
Un malheur n’arrive jamais seul. C’est le genre de blague plate que tu fais à un gars qui t’annonce qu’ils ont eu des jumeaux… Faux départ pour nos vacances. Comme prévu, on prend l’avion de Tortugair de PAP à Santo-Domingo. On nous stationne dans une salle d’attente nouvellement installée dans un hangar. La télé qui fonctionne avec des oreilles de lapin nous retransmet la cérémonie officielle qui a eu lieu hier pour souligner le deuil national. Des officiels catholiques, protestants et vaudous prennent la parole. Le Président se tient vouté sur sa chaise en se prenant la tête entre les mains. On ne sait pas ce qui se passe dans sa tête pour qu’il ait besoin de ses mains pour le retenir. L’électricité fout le camp et on est placé dans le noir pendant une bonne heure. L’avion décollera aves près d’une heure de retard pour Santo-Domingo. Six heures de retard et trois faux départs plus tard, on arrive à Miami. Je tente mon créole auprès du chauffeur de taxi haïtien et on n’en a eu pour un bon 30 minutes à se faire parler de l’état de son pays. Arrivés à Montréal à midi, on a l’écœurite aigue de ces 36 dernières heures. Avant d’entrer dans le taxi qui nous amènera à l’hôtel, je dis à Jo, si le chauffeur est haïtien, on lui raconte qu’on arrive du Mexique. Le carte d’identité du chauffeur indiquait Réginald Jean Baptiste… le trajet s’est fait en silence.