Oubliez Betty Boop, l’archétype de la demoiselle pulpeuse à la cervelle d’oiseau. Les femmes au postérieur rebondi seraient plus intelligentes que les femmes au bassin moins arrondi. C’est ce qu’affirment deux chercheurs américains dans la revue Evolution and Human Behavior.
Les femmes les plus “avantagées” sont celles qui ont des hanches larges et un rapport taille-hanches très bas, précisent William Lassek, de l’Université de Pittsburgh, et Steven Gaulin, de l’Université de Californie. En clair, des fesses généreuses et une taille de guèpe. Une explication s’impose : les hanches imposantes contiennent des acides gras polysaturés, des acides gras essentiels contenant des oméga-3. Lesquels sont bénéfiques au développement des capacités mentales de la mère et, lorsque celle-ci est enceinte, du fœtus.
Le succès de Beyoncé
Par ailleurs, “ces résultats (…) offrent une nouvelle explication sur la préférence masculine pour les ratios taille-hanches bas”, écrivent les scientifiques. Les mâles qui se pâment devant les formes de Jennifer Lopez et de Beyoncé reconnaissent en quelque sorte la supériorité intellectuelle que leur physique leur confère.
Une explication qui ne convainc pas Martin Tovee, chercheur en psychologie à l’Université de Newcastle : “Sur les dépôts gras liés à l’intelligence, il est très difficile de dissocier cela d’autres facteurs comme la classe sociale, par exemple, ou le régime”, déclare-t-il à BBC News. Quant à l’intérêt des hommes pour un faible ratio taille-hanches, il se situe, selon le chercheur, en position relativement basse dans “la liste des caractéristiques que les mâles recherchent chez un partenaire potentiel”. Ce qui est élégamment dit.
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