Sarkis et Brancusi

Publié le 14 février 2010 par Marc Lenot

Sarkis occupe le Centre Pompidou, de ci, de là : du feutre coloré près du feutre de Beuys, des livres sur la mémoire à la Bibliothèque Kandinsky, un meuble de typographe à la BPI, d’autres choses à venir (à partir du 4 avril; le tout jusqu’au 21 juin). Ce ne sont que des Passages discrets qui ne devraient pas vous détourner de votre chemin, excepté son installation dans l’Atelier Brancusi.

Non point le vent de poussière cinématographique pour ramener la matière dans cet endroit aseptisé, mais l’installation des 12 Kriegsschatz tournant lentement sur eux-mêmes, embobinés de bandes magnétiques (qu’importe de savoir qu’y est enregistré le Sacre du Printemps ?). Face à un écran où se projette via une webcam l’atelier de Sarkis à Villejuif (voulant se montrer ainsi le pair de Brancusi), la ronde de ces petites statuettes sur leur socle est, de loin, la pièce la plus intéressante de l’ensemble.

Mais, si vous trouvez cela trop bavard, retournez-vous et plongez dans la paix sereine et pure de Brancusi.

Sarkis étant représenté par l’ADAGP, les photos (de l’auteur) seront ôtées du blog à la fin de l’exposition.