Magazine Culture
Compte-rendu du concert de Le Loup et Frànçois and the Atlas Mountains, le 12/02 à Cenon
Publié le 14 février 2010 par Mikatxu @crystalfrontierLe label bordelais Talitres investissait à nouveau le Rocher Palmer, après une première particulièrement réussie. Et après les excellents Ralfe Band et Be My Weapon, c'était au tour de Frànçois and the Atlas Moutains et Le Loup de venir ravir des oreilles des amateurs de folk et de pop. Si le précédent passage de Le Loup à Bordeaux date un peu, celui de Frànçois et ses Atlas Mountains était encore tout frais dans les mémoires.
J'arrive finalement juste avant le début du concert, dans une salle aussi bondée que surchauffée. Frànçois et ses troupes sont là, et leur talent est toujours au rendez-vous. Cette pop ne ressemble à aucune autre : tour à tour subtile, tribale, soyeuse ou rugueuse, elle crée une atmosphère dont il est difficile de se défaire. Très vivants dans leur interprétation, les quatre musiciens tirent le maximum de leurs instruments, que ce soit sur "Allons à la piscine", "Royan", "Moitiée" ou "(Be Water) Je suis de l'eau" : c'est délicat et entraînant, les harmonies sont superbes, les percussions donnent une dimension un peu sauvage qui se marie parfaitement bien à l'atmosphère mélancolique, et Frànçois a une voix et un charisme qui magnétisent la salle. Bientôt, on retrouvera Frànçois and the Atlas Mountains en tête d'affiche, c'est certain, tant a musique du groupe possède de qualité.
Le MySpace de Frànçois and the Atlas Mountains
La chronique de "Plaine inondable" sur POPnews
J'avoue avoir éprouvé une petite déception à l'écoute de "Family", le dernier album de Le Loup. Je n'avais pas retrouvé sur disque la folie entraînante de la prestation live que j'avais vue. Pourtant, encore une fois, Sam Simkoff et son groupe m'ont parfaitement convaincu avec un set mené de main de maître. En un peu plus d'une heure, le groupe a déroulé un folk perché, qui laissait largement place à une folie tribale, avec des percussions très présentes, un chant qui ressemblait plus à des incantations qu'à une forme de storytelling et un feeling assez sauvage. C'est parfois dansant, ou en tout cas, ça donne envie de se secouer, et les titres qui s'enchaînent font monter la pression au fil du set, entraînant le groupe dans une forme de transe, où tous se retrouvent à taper de bon coeur sur tout ce qui ressemble à des percussions. Un titre de plus en rappel, puis Sam Simkoff s'éclipse pour de bon, laissant à nouveau l'audience sous le charme d'un groupe qui n'a mais aussi bien porté son nom.
Le MySpace de Le Loup
La chronique de "Family" sur POPnews