Saison 5, Episode 12 sur 20
Diffusion vo : Sci Fi – 17 octobre 2008
Diffusion vf : SerieClub – 12 février 2010
L’équipe de Sheppard vient en aide à une population accueillant des réfugiés survivants du virus de Michael. Mais ils se font vite coincés par l’arrivée de Wraith sur la planète.
John n’est pas torse nu cette semaine. Pourquoi aller plus loin ? Le visionnage ne vaut plus le coup de vivre. Ca y est, je veux du Sheppard torse poil (et il en a lui) toutes les semaines. Et si on ne m’en donne pas, ça ne me donne pas envie d’être gentil avec un épisode loner dans toute sa splendeur.
J’aime assez le coté temporel hyper étiré de cette saison. On nous avait déjà sorti 6 mois entre le décongelage de beckett et son premier retour. Et il devait repartir pour longtemps sur Terre et là, il est là, faisant son médecin sans frontières et ce, depuis quelques temps déjà. Ca permet de bien diluer l’action et ne pas donner l’impression qu’ils sont en danger de mort tous les deux jours. Mais du coup, je me dis qu’ils doivent bien se faire chier entre deux épisodes. D’où la frustration de Ronon. Et la tête de Sheppard peu captivé parfois.
Il faut dire que se balader dans un village de type médiéval pour regarde Carson faire des piqures de vaccins, il y a plus excitant comme activité. Genre jouer à la Nintendo DS que Sheppard semble apprécier (on l’a déjà aperçu deux fois y jouer cette saison). Heureusement pour lui (et pour Ronon), les Wraith débarquent. Ils veulent laisser le village en échange des réfugiés. Et l’épisode tente alors tant bien que mal de faire un parallèle avec les juifs durant la seconde guerre mondiale notamment. On a droit aux pauvres maltraités, aux collabo et tout ça. Et c’est fait assez maladroitement je trouve. Surtout que tout ce monde est sauvé par le beau et fort American Way of on s’incruste partout et on tire dans le tas.
Dommage parce qu’il y avait mieux à faire je pense. Notament avec le sort réservé au collaborateur qui aurait mérité d’être approfondi. On a juste un visage déconfi du marie ou équivalent local. Mouais. Le seul passage correctement traité est celui de Beckett et McKay sur le vaisseau ruche. Tout se joue à l’humour et ça passe parfaitement bien. Les deux docteurs font même un tandem intéressant à suivre. J’aurais préféré les voir évolué en duo durant tout l’épisode plutôt que de subir le lourd parallèle qui se voyait venir de très loin.
Et puis, il faudrait arrêter de faire de Carson un super tombeur. Une actrice par épisode qui craque ? Sérieux ?
Un épisode qui se laisse regarder mais qui n’apporte rien à l’ensemble hormis une enième conséquence de Michael et un parallèle assez lourd mis en place.