Magazine Cinéma

Deadwood saison 1

Publié le 14 février 2010 par Olivier Walmacq

deadwood

Genre : Série Western

Année : 2004 à 2006 (3 saisons). Série créée par David Milch pour la chaîne HBO

L’histoire : À la fin des années 1870, la petite ville de Deadwood, située dans le Dakota du Sud, est devenue un endroit sans foi ni loi où se retrouvent tous ceux que la fièvre de l'or a attiré dans les Black Hills.

A propos de la série :

On y croise plusieurs personnalités historiques, telles que James Butler Hickock dit « Wild Bill », Calamity Jane, Seth Bullock, Al Swearengen, Wyatt Earp.

La quatrième et dernière saison prévue à l'origine a été annulée par la chaîne HBO. Le nombre d'acteurs engagés étant trop important, et donc trop coûteux. Un accord entre le créateur David Milch et la chaîne a été passé pour que deux téléfilms de deux heures soient tournés afin de conclure la série mais la chaîne a récemment fait savoir qu'ils ne verraient jamais le jour, les comédiens et le créateur de la série étant tous partis sur d'autres projets.

Critique de Ber :

N’étant pas un grand fan du genre western au départ, ma curiosité se trouvait pourtant piquée devant ce programme tv qui avait l’air d’oser mettre les moyens au vu de ses ambitions.

On suit la création d’une nouvelle bourgade en plein Far West où on se rend vite compte que tous les thèmes abordés trouveront une gigantesque résonnance dans notre société contemporaine : l’appât du gain, le sexe, le pouvoir et la violence.

Bien loin de ne jouer que la carte de la série d’action, Deadwood s’intéresse plus à ses personnages. C’est bel et bien là que réside toute la richesse de la série.
Même si le contexte est d’un pointilleux au point de vue historique (les balbutiements de la justice, le conflit avec les indiens, les épidémies de varioles…), on vit intensément un face à face emblématique entre deux personnages complexes représentant, chacun à leur façon, l’âme de la ville.
D’un côté Swearengen, une sorte de nabab citadin qui contrôle tout ce qui se passe de son mirador à prostituées et de l’autre, Seth Bullock, un sheriff reconverti en quincailler, qui ne peut s’empêcher de protéger la veuve et l’orphelin.

L’ultime épisode de la saison va encore un petit peu plus faire gagner en profondeur ces deux caractères bien trempés. Si l’un nous montrera un peu de son humanité par une séance très brutale d’euthanasie avant même que le mot ne soit créé, l’autre va nous horrifier d’un regard halluciné lors d’une bastonnade somme toute justifiée.
Cet acte le poussera même à reprendre l’étoile afin de transformer le côté ni foi ni loi de la ville en quelque chose de plus civilisé.

J’attends franchement la suite avec envie et l’espoir d’être à nouveau happé par cette série qui se démarque réellement du paysage série.

NOTE : 16 /20

Ber


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines