La violence des propos tenus sur ce blog me font penser à ceux de Xavier Bertrand face à ce malheureux journaliste du Courrier Picard dont nous parlait hier Le Monde.
On a beaucoup dit ces derniers mois que la débat sur l'identité nationale avait amené des élus à se lâcher plus facilement en public. D'autres, comme Dominique Wolton dont c'est devenu une spécialité, s'en prennent au net (voir son interview dans Libération). Le comportement de Nicolas Sarkozy, la violence de certains de ses propos ont sans doute contribué à desinhiber ses amis. Il ne faudrait pas que ces pratiques qui rappellent les violences verbales des années trente se développent. Or, il semble bien que ce soit le cas comme le montrent les propos outranciers de Philippe Lavaud, le maire d'Angoulême. Le drame est que le plus simple lorsque l'on se sent insulté est de répondre par d'autres insultes, alors que le plus sage serait de mettre ces excés sur le compte de la colère ou du mauvais caractère et de laisser tomber en espérant que la réprobation du public dissuade le fautif de recommencer.