Dès que tu m'apperçois,
Tu grondes sur ta proie.
En une vision divine,
Tu te lèches les babines.
Avec tes grands crocs,
Tu me croques le dos,
Me dévores la main,
Et me mange les seins.
Tu m'avales le sexe.
Disjonctant mon cortex,
Tu me claques les fesses,
Et achève ton ivresse.
Je suis tout un repas,
Passé de vie à trépas,
Sans un mea culpa,
Tel un exquis appat.
Mon corps t'ouvre le chemin,
Vers le bonheur certain,
D'une infinie tendresse,
D'une joyeuse allégresse.
Ensemble nous dormons,
Apaisés les démons,
Dans une nuit d'Amour,
Et de songes en velour.