Dans mes tourments mon cœur t'as désiré,
Dans mes songes je t'ai conçu,
A l'aube tu m'es apparu,
Et dès le premier instant je t'ai aimé.
Aujourd'hui, la paix où mon âme est plongée,
Guérit toutes mes blessures d'antan,
Et nourrit mes pensées immodérées,
D'avoir une relation exubérante.
Pourtant, j'ai connu l'effluve de la solitude,
L'âcre saveur des amours ombragés,
D'un cœur affligé aux sentiments enrayés,
Suite à des vaines sollicitudes.
ORNELLA, pour autant que tu es pure,
Tu as fait naître en moi un si grand amour,
Qui, tous les jours, me raffine à coup sûr,
Et me fait renaître chaque fois à l'orée du jour.
Je t'aime éperdument,
Et te désir ardemment,
Comme si tu étais ma propre marque d'héroïne,
Sans être un dérivé de la morphine.