Genre: épouvante (interdit aux - 12 ans)
Année: 2010
Durée: 1h40
L'histoire: (Première) L’enfance de Lawrence Talbot prit fin à la mort de sa mère. Ayant quitté le paisible hameau de Blackmoor, il a passé plusieurs décennies à essayer d’oublier.
Mais, sous les suppliques de la fiancée de son frère, Gwen Conliffe, il revient à Blackmoor pour l’aider à retrouver l’homme qu’elle aime.
Il y apprend qu’une créature assoiffée de sang s’affère à décimer les villageois et que Aberline, un inspecteur de Scotland Yard, est là pour mener l’enquête.
Réunissant petit à petit les pièces du puzzle sanglant, Talbot découvre une malédiction ancestrale qui transforme ses victimes en loups-garous les nuits de pleine lune.
Pour mettre fin au massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts encerclant Blackmoor.
Alors qu’il traque la bête infernale, cet homme va découvrir une part de lui-même qu’il n’aurait jamais soupçonnée.
La critique de Eelsoliver:
Wolfman est évidemment un remake. Et qui dit remake est souvent synonyme de film inutile; surtout dans le genre horrifique. Inutile alors de préciser que l'on pouvait craindre cette version du Loup-Garou remise à jour par Joe Johnston et Mark Romanek.
Pourtant, les deux réalisateurs signent un remake de classe et visuellement très riche.
Wolfman a le mérite de se concentrer sur son personnage principal, Lauwrence Talbot, revenu chez lui, dans son ancienne demeure familiale marquée par les drames et par la mort de sa mère et de son frère. Un détail qui va prendre toute son importance au fur et à mesure de l'intrigue.
Non loin de là, une créature monstrueuse et sanguinaire, un loup-garou, sème la terreur.
Lauwrence Talbot fait partie de ses hommes qui ont pour objectif d'abattre la créature. Mais un soir de pleine lune, Lauwrence se fait mordre par le loup-garou en question.
Lui aussi est alors victime d'une terrible malédiction. Ce qui n'a pas l'air de surprendre son père qui décide de l'interner en asile psychiatrique.
On assiste alors à la séquence la plus remarquable du film qui tente d'analyser la psychologie du personnage. Entouré de psychiatres, sa malédiction est vue comme une sorte de psychose obsessionnelle délirante, la Lycanthropie. Les experts tentent alors d'expliquer ce délire à travers les traumatismes infantiles du sujet.
Mais Lawrence est bel et bien un loup-garou et il doit cette malédiction à son père.
Wolfman n'oublie pas pour autant de délivrer quelques séquences assez fortes et se concentre également sur une histoire d'amour déchirante.
Il n'existe aucun moyen de se débarrasser de cette terrible malédiction, si ce n'est l'amour. La belle arrivera-t-elle à séduire la bête ?
En résulte un film d'épouvante riche, un remake passionnant et probablement l'un des meilleurs films d'horreur de l'année 2010.
Note: 17/20