Pluie D'Enfer

Genre : Action qui se fait saucer la gueule

Année : 1998

Durée : 100min

L'histoire : Une petite ville américaine a été évacuée à cause d'un barrage qui va céder sous la pression de pluis dilluviennes. Dans cette ville, deux convoyeurs de fonds sond bloqués par l"inondation, et sont victime d'un braquage. L'un des deux est tué, l'autre, Tom, se lance à la poursuite des braqueurs, après avoir réussi à cacher l'argent...

La critique de ClashDoherty :

Réalisé en 1998 par Mikael Salomon, sorti dans une certaine indifférence, Pluie D'Enfer est une coproduction américano-anglo-franco-nippo-néozélando-danoise (chapeau !) interprétée par Christian Slater, Morgan Freeman, Randy Quaid et Minnie Driver.
Le film n'aura que peu de succès à sa sortie, et c'est plus ou moins justifié. En effet, on ne tient pas ici un chef d'oeuvre du thriller d'action, il y a des longueurs et approximations.
Malgré cela, les acteurs sont assez bons, notamment Morgan Freeman, qu'il est rare de voir en méchant (c'est le cas ici), ou Christian Slater, qui a été meilleur mais surtout pire, et qui est ici dans le rôle de Tom, le convoyeur de fonds survivant du braquage raté.

Se passant exclusivement dans une petite ville submergée par une inondation et des pluis torrentielles (le tournage n'a pas du être facile, car arrosé en permanence), Hard Rain (titre original) permet cependant de passer le temps. Scénario original dans sa forme (l'action se passe sous la pluie), mais c'est cependant une banale histoire de tu vas nous dire où qu't'a planqué le pognon, petit con ?, autrement dit, du réchauffé (en même temps, heureusement que c'est du réchauffé, car vu ce que les acteurs se sont pris sur la gueule comme flotte...).

Pluie D'Enfer se laisse regarder sans problème, c'est un film d'action et de suspense moyen, presque du niveau d'un direct-to-DVD, mais il y a largement pire dans le genre.
Bon, OK, il y a mieux aussi ! Moi, j'ai bien aimé, même si le second visionnage fut un peu moins enthousiasmant, et même si je ne sais pas si je le reverrai une troisième fois. 

Note : 12/20