Or, il s’avère que l’inscription au fichier Base élèves des deux enfants venait simplement de se faire. De là à y voir une coïncidence plus que curieuse, il n’y a qu’un pas que la Préfecture n’a pas souhaité franchir, affirmant, au sein de Tribunal Administratif de Rennes, qu’il s’agissait, en l’occurrence, d’une arrestation « fortuite ».
Pourtant, depuis la création fortement polémique du fichier Base élèves en 2008, de lourds soupçons pèsent sur l’utilisation faite de ces données nominatives collectées sur chaque enfant inscrit dans une école française. Cette fâcheuse coïncidence a rapidement réveillé le Collectif de résistance à Base élèves qui lutte toujours pour obtenir de meilleures garanties de confidentialité au sein dudit fichier.