"Haïti ne mourra pas ! Haïti ne peut pas périr" déclare le président Préval
Dans une nouvelle adresse à la nation datée de ce lundi 8 Février, 4 jours avant la fin du mois de deuil décrété en mémoire des nombreuses victimes de la catastrophe du 12 Janvier, le président René Préval a déclaré que ‘’Haïti ne va pas mourir et Haïti ne peut pas périr’’. Le chef de l’Etat qui a profité de cette intervention pour remercier plusieurs personnalités haïtiennes et étrangères qui ont généreusement et spontanément apporté leur aide aux victimes du séisme a invité la population à la patience ; conscient sans doute qu’il est des difficultés de l’acheminement de l’aide aux sinistrés et des nombreuses attentes non satisfaites notamment en matière de tentes pour des milliers de gens qui dorment à la belle étoile. Le chef de l’exécutif pense en particulier à des hommes comme l’ancien général Hérard Abraham (essence), l’Ingénieur Jude Célestin (CNE), l’Agronome Michel Chancy, Charles Clermont (abris provisoires), Dr Claude Suréna etc..René Préval a aussi salué l’élan de solidarité spontanée dont ont fait preuve des dirigeants étrangers dont certains sont venus en personne lui témoigner leur sympathie et solidarité à l’occasion de ce drame aux dimensions considérables (3 à 400.000 morts, selon des chiffres non officiels et 250.000 maisons détruites, selon le président lui-même). Comme il l’avait dit dans son interview exclusive avec le réseau Radiotélécaraïbes la semaine dernière, René Préval a indiqué que les travaux de communication déjà engagés ou sur le point de l’être doivent être poursuivis car, le pays doit continuer à vivre malgré la catastrophe. Le nouveau pensionnaire de la DCPJ cite les cas de l’aéroport du Cap-haïtien, les rues de la même ville (à asphalter), les routes Gonaïves-Port-de-Paix, Miragoâne-Petit Trou de Nippes, Cayes-Jérémie etc. Sur le dossier de la reconstruction, le chef de l’Etat a indiqué que la tâche ne sera pas seulement de reconstruire la capitale (Port-Au-Prince) mais, c’est le pays entier qu’il faut reconstruire car, un travail fait à demi va provoquer à nouveau l’exode rural qui a valu la capitale de bidonvilles que nous avions (c’est nous qui ajoutons). A noter que le gouvernement fait actuellement face à une sérieuse gronde en raison de sa gestion catastrophique de la crise et surtout de la distribution calamiteuse de l’aide. Des milliers de gens étaient massés devant le siège du gouvernement (DCPJ) vendredi dernier, à l’occasion de la visite de Bill Clinton (émissaire de l’ONU) pour dénoncer l’incompétence et l’irresponsabilité des autorités du pays. |