Marc Aristegui, du bureau d’études KIVA Conseil (www.kivaconseil.fr), nous apporte quelques éléments de réponse.
Le bilan carbone est une des décisions actées dans le relevé de décisions du Grenelle de l’environnement : obligation de réaliser un bilan carbone pour toutes personnes morales, publiques ou privées, de plus de 50 personnes et ce dans un délai de trois ans ou cinq ans (léger flou…).
Cela ajouté à la perspective d’une taxe carbone (ou taxe énergie-climat, pour faire moderne) : une grosse révolution ! L’idée étant de donner un avantage compétitif aux produits et services légers en carbone.
Mais qu’est-ce qu’un Bilan Carbone ?
C’est un outil pour évaluer son « empreinte carbone ». Pour cela on quantifie en tonnes co2 les émissions de gaz à effet de serre, ces gaz qui réchauffent la planète. Et toutes les entreprises ont un impact, même les entreprises tertiaires… Se déplacer, acheter des biens qu’il faut transporter, livrer des clients, se chauffer, s’éclairer, se climatiser, se nourrir, générer des déchets… autant d’actes qui génèrent des gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement climatique.
Quel est l’intérêt pour une entreprise de réaliser son Bilan Carbone ?
On trouve d’abord le souci de se préparer aux évolutions réglementaires et économiques : taxe carbone, quotas…
Ensuite, l’anticipation des comportements consommateurs : l’apparition de labels notamment, qui indiqueront l’empreinte carbone des produits (autre mesure du Grenelle).
Et après le Bilan Carbone, que fait-on ?
Lorsqu’on connaît ses émissions, on peut agir pour les réduire. Quelques pistes en vrac : prendre le train plutôt que l’avion, utiliser les technologies permettant de réduire les déplacements, comme la web conférence, isoler ses locaux, se tourner vers les énergies renouvelables, se fournir à proximité, revoir l’emballage des produits, etc.. Des actions citoyennes, qui vont revêtir dans le nouveau paysage réglementaire un intérêt économique : émettre des gaz à effet de serre coûtera de plus en plus cher !
Et si on n’arrive pas à réduire suffisamment, on compense (compenser, c’est réduire « ailleurs dans le monde » des émissions de gaz à effet de serre). On est là dans le domaine de la Stratégie Carbone.
Kiva Conseil croit en une offre originale pour les PME, associations, etc., bref les petites structures : le Bilan Carbone « à distance ». « Tant que la prestation reste à un niveau technique, et que la taille de l’entreprise n’impose pas au consultant de se déplacer pour animer des réunions de travail, c’est parfait », selon Marc Aristegui. Consultant et entreprise échangent par téléphone, courriel, audioconférence, web conférence… La prestation devient très compétitive.
Pour en savoir plus: Kiva Conseil