C'est le titre d'un article dans les Echos du 12 février, signé de Laurent Lafforgue et Michel Segal(*).
Le point de départ de l'article est la question du quota de boursiers à l'entrée des Grandes Ecoles, devenu le projet d'abaisser les exigences culturelles dans les examens d'entrée. Le collège unique est mis en accusation : "Le regroupement de bons élèves par la fin du collège unique est la meilleure façon de parvenir à un rééquilibrage des classes sociales".
La responsabilité écrasante de l'enseignement primaire est aussi évoquée : "N'ayant rien appris de tout cela (désir de perfection, d'effort, de travail et d'exigence vis-à-vis de soi) pendant leur enfance et leur adolescence, ceux-là, qui auraient pu devenir des étudiants brillants, sont détruits par cette école qui les laisse stagner dans la facilité, la passivité et l'ennui"
(*) Michel Segal et Laurent Lafforgue sont intervenus le 28 novembre 2009 dans le colloque de Lire Ecrire sur le collège unique.