Je regarde les match de football depuis 2006. J'ai vite compris que je n'avais pas le choix, comme le Rugby et mon grand-père paternel. J'ai donc appris quelques unes des règles du jeux pour pouvoir suivre et puis voila. Le jeu est violent, sinon pourquoi est-ce que les joueurs portent autant de protections? Le niveau de gloire des joueurs n'a rien a envier au foot en Europe. Nombreux athlètes sont d'ailleurs sélectionnés par des l'université ou ils se font bien connaître, certains obtenant ainsi des bourses qui leur permettent d'étudier quasiment sans frais, et ensuite ils ont la chance de joindre les pro. Ce n'est pas rien. Donc je savais que c'etait un sport de brute, mais bon ça fait parti du jeu non?
La pièce de théâtre que nous avons vu m'a fait découvrir que j'avais sous-estime la chose.
Voyez vous, Runt of the Litter est écrit et joue par Bo Eason, un ancien Safety pour l'équipe des Houston Oilers. C'est un récit semi-autobiographique. L'ancien footballeur joue le rôle d'Henry, et Henry nous raconte sa vie. Henry est ce qu'on appelle le "runt of the litter" c'est a dire le plus petit de la portée (je n'ai compris ça qu'a mi-pièce). Le plus petit doit toujours ce battre deux fois plus pour arriver au même niveau que les autres. Et c'est le cas du personnage d'Henry (et de Bo Eason), petit, pas très fort, contrairement a son grand frère. A neuf ans il décide de faire un plan sur 20 ans pour joindre la NFL (ligue nationale de football americain). La scène se passe dans les vestiaire, quelques minutes avant le match qui va le faire jouer contre son frère, un match qui peut permettre a son équipe d'aller en finale. Henry/Bo parle de son enfance, de la façon dont il a du s'entraîner, dépasser ses limites, faire face a plusieurs rejets pour arriver au niveau ou il est.
Le premier moment qui m'a mit un peu mal a l'aise c'est quand suite a un sérieux coup, Henry/Bo a un sérieux problème au genou. Sachant son rêve, le père amène l'adolescent voir un spécialiste des blessures sportives. Le médecin lui dit alors que bon sa carrière est fini, que si il continu de jouer son espérance de vie est de 55 ans et qu'il ne verra jamais ses petits-enfants. Henry/Bo est prêt a arrêter mais son père non. Il le pousse a l'opération qui le remettra sur le terrain.
Alors certes c'est une histoire de courage, de se battre contre son destin. L'histoire montre que quand on le veux et qu'on se donne les moyens ont peu y arriver. Mais ce n'est pas l'image qui m'en reste.
Entre les deux parties de la pièce, Henry va jouer avec son équipe. Il revient couvert de terre et crachant du sang. Il explique tout au long de la pièce que les vrais stars c'est les gars comme lui. Ce n'est pas les gars qui finissent au Hall of Fame, non ces gars la sont ceux qui se protègent, durent longtemps et qui donc ne donne pas tout. Lui nous dit il, lui est une vrai star, de celles qui brillent a peine un instant mais d'un éclat incroyable. Lui il donne tout. Bo/Henry explique alors que sa position c'est la position de défense ultime. Et son but, ben c'est de faire mal. Son objectif c'est de heurter les joueurs de l'équipe adverse pour un: les sortir du jeu si possible et deux: leur faire assez peur par des coups violent pour qu'ils n'y reviennent pas, pour qu'il réfléchissent a deux fois avant de lui faire face. Bo montre ses cicatrices, ce ne sont pas celles d'Henry, pas de maquillage de théâtre, ce sont les siennes, ses genoux sont abîmés, on dirait des faux, difformes, gonfles, de grosses cicatrices rouges. Et même si le sang que crache l'acteur est faux, même si le jeu dont il parle n'est pas entièrement vrai, on sent la vérité en dessous.
J'ai grandi avec le Rugby, je n'y connais pas grand chose, mais je l'ai souvent regarde. Il y a certes des chocs brutaux, mais je n'ai jamais eu le sentiment de violence que me donne le football americain aujourd'hui. Le Rugby c'est brutal, un sport de contact, mais aussi un sport d'équipe, de passes, et si comme me dit Hubby Chagal est une vrai brute et ne ménage pas ses chocs, je ne pense pas qu'il y ait cet objectif d'infliger de la douleur comme au football americain. Alors oui, je ne regarde pas des matchs souvent, j'idéalise certainement un peu la chose comme on idéalise les membres de sa famille quand on les vois rarement. Mais pour moi le rugby est un jeu en continu, un tacle, une passe et on repart. Le football, la joueur qui a la balle devient la cible, la défense est la pour le faire tomber, le bloquer. Son équipe le protège et inflige des chocs a la défense pour dévier les attaques. Durant le jeu les joueurs se font souvent mal, on les voit au sol, leur douleur visible, puis se faire escorter hors du terrain en boitant, revenir parfois pas, parfois c'est la civière.
J'ai discute avec Hubby de la pièce de théâtre, lui demandant si il pensait que c'etait exagère ou base sur la realite du jeu. Il m'a dit que c'est vrai.
Quand on a regarde la demi-finale des Saints contre les Vikings, quand j'ai vu le nombre de fois ou Brett Favre (le quarter back, celui qui fait les passes) c'est fait mettre a terre, j'ai compris qu'ils essayaient de lui faire mal, de le mettre a terre et de le sortir du jeu. Je ne trouve pas ça fair-play et du coup le rugby me manque.
I've been watching football games since 2006. I quickly understood that I would not have a choice with my husband, just like rugby and my paternal grandfather. So I learned a few of the rules so I could follow the game.
The game is violent, why else would players wear as many pads? The level of glory of the players has nothing to envy to the foot (soccer) in Europe. Indeed many athletes are selected by unniversities where they get known, getting grants to study almost without cost and then they get a chance to go pro. It's not nothing. So I knew it was a brutal sport, but that's part of the game right?
The play we saw made me realize I fully underestimated the matter.
You see, Runt of the Litter is written and played by Bo Eason, former Safety for the Houston Oilers. It's a semi-autobiographic tale. The former football player plays the character of Henry, and Henry tells us of his life. Henry is what you call the "runt of the litter" (an expression I only understood half way through the play). The smallest one always has to fight twice as hard to get to the same level as the others. It's the case of our character Henry (and Bo Eason), small, not so strong, unlike his older brother. At age nine he decide to make a plan over 20 years to join the NFL. The scene takes places in the lockers, a few minutes before the game that will have him play against his brother, a gave that could allow his team to go to the Superbowl. Henry/Bo talks about his childhood, the way he had to train, go beyond his limits, face several rejections to get at the level he is at.
The first moment that made me feel uneasy is when after a serious hit, Henry/Bo has an important knee injury. Knowing his dream, his father brings the teenager to see a specialist in sport injuries. The doctor tells him that his career is over, that if he continues to play his life span proably won't go past 55 years old and that he won't get to know his grand-children. Henry/Bo is ready to stop, but not his father. He pushes hom to get the surgery to get him back on the field.
So yes, it's a story of bravery. fighting against your destiny. The story shows that when you want something, if you give yourself the means to get to it, you will. But that's not what I remember the most.
Between the two parts of the play, Henry goes to play with his team. He comes back covered in dirst and spitting blood. He explaines throughout the play that the real stars of football are people like him. Oh he is not the kind of guy that will end up in the Hall of Dame, no those guys are the ones protecting themselves, last for a while and therefore don't give all of themselves on the field. He tells us that he is the true star, the kind shining only briefly and yet so bright. He gives everything. Bo/Henry explains that his position is the ultimate defense position. And his goal, well it's to hurt. His goal is to hurt the players of the opposit team so that one: they have to stop playing and two: they are scared enough of the violent hits that they won't come back for it, that they'll think twice before facing him again. Bo shows his scars, they are not Henry's, not makeup, its his, damaged knees, they look fake, deformed, swollen, big red scars. And even if the bloog the actors spits is fake, even if the game he is talking about is not entirely true, you can feel the truth under it.
I grew up with Rugby, although I don't know much about it, but I watched it often. There are brutal contacts, but I never had the feeling of violence that american footbal gives me today. Rugby is brutal, it's a sport of contacts, but it's also a team building sport, with throws, and if as Hubby tells me, Chagal is a true brute and doesn't take it easy on contacts, I don't think he has to goal to inflict pain like in American Football. Yes, I did not watch game often, I probably idealise Rugby just like you idealize family members you don't see often. But to me Rugby is a game played continuously, tacle, pass the ball, let's go afain. When in football, the player holding the ball becomes the target, defence is here to make him fall, block him. His team protects him, inflicting hits to the defence to deviate the attacks. During the game players get hurt often, you see them on the ground, their pain obvious. they get assistance to get out of the field limping, sometimes they don't come back, sometimes it's the stretcher.
I talked to Hubby about the play, asking him if he thought it was exagerated or based on the reality of the ame. He told me it's true.
When we watched the semi-finals of the Saints against the Vikings, when I saw how many times Brett Favre (the quarter back) was put on the ground, I understood they were trying to hurt him, put him to the ground and get him out of the game. I don't think it's very fair-play and it makes me miss Rugby.