Eike Pies revenait également sur la mystérieuse lettre en question dans L'affaire Descartes paru en 1996. Theodor Ebert apporte d'autres éléments à la thèse de l'empoisonnement : « Van Wullen rapporte que Descartes s’est fait préparer un émétique et qu’il l’a bu afin de provoquer un vomissement. » Avait-il compris qu'on l'avait empoisonné ?
Theodor Ebert défend la thèse d'un empoisonnement de Descartes par l'aumônier à l’ambassade de France à Stockholm, François Viogué. Il pense que l' aumônier aurait provoqué la mort de Descartes au moyen d'une hostie imbibée d'arsenic. Selon lui, « Il est très probable que Viogué ait vu en Descartes un obstacle à la conversion de la reine à la foi catholique. »
En 1654, la reine Christine (issue d'une famille luthérienne) se convertit à la religion catholique. L'érudit Manfred Baum, interrogé par le Spiegel, juge la thèse de Theodor Ebert « hautement vraisemblable ». L'entretien que Theodor Ebert a accordé à Books est à lire ici.