Le Limousin n’as pas échappé à la crise et il est lui aussi touché par l’augmentation du chômage. Pour autant, la majorité sortante se félicite d’avoir tenu ses engagements au cours de la dernière mandature : + 1 700 entreprises créées ; Haut débit internet accessible à toutes les entreprises ; aide à la formation apportée à plus de 40 000 demandeurs d’emploi ; 648 « Très petites entreprises » créées par des personnes en situation de fragilité ; 120 M€ investis dans l’économie limousine sur les seules années 2009-2010 ; + de 680 dossiers d’aides attribuées par le Fonds pour l’Innovation en Limousin ; 600 emplois associatifs créés… Le Président sortant annonce même fièrement que le Limousin est la 1ère région française pour la survie à 5 ans des entreprises nouvelles. Dans son programme pour les 4 ans à venir, il propose notamment la création d’un fonds d’épargne locale garanti par la Région pour les fonds propres des entreprises ; mise sur l’innovation avec, en autre, la valorisation des pôles de compétitivité et poursuivra l’attribution d’aides aux entreprises pour favoriser le maintien ou la création d’emplois, avec une prime aux actions sociales et environnementales.
Ces aides publiques qui ont tant fait débat, rappelez-vous Olivier Besancenot et l’affaire Sonas !
A l’UMP, on affirme que l’emploi sera la principale préoccupation, annonçant cependant la suppression des emplois associatifs et dénonçant l’interventionnisme de la Région ! A Lutte ouvrière, on souhaite toujours interdire les licenciements et dépenser l’argent public pour les entreprises publiques, confiant à la population le contrôle de leur comptabilité. Un ton en dessous, le Front de gauche pose ses conditions à l’attribution des aides aux entreprises : contreparties sociales et environnementales et consultation des salariés. Le Modem demande quant à lui le remboursement des aides si les engagements ne sont pas tenus et se prononce pour une meilleure répartition des aides sur la région. Europe écologie ne s’oppose pas non plus aux aides mais veut imposer également plus de rigueur avec la mise en place de contrats de conversion écologique et social prenant en compte la santé au travail et l’impact environnemental des productions et propose de relocaliser l’économie. Le Front national, propose quant à lui, de développer les avances remboursables plutôt que les subventions pour la création d’entreprises et interdire contractuellement les suppressions d’emplois et les délocalisations dans les entreprises aidées sous peine de remboursement immédiat.
Liste détaillée des propositions dans notre dossier spécial
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