Magazine Culture
Salut les mères au foyer,
Cette semaine, un bon Point de Vue, avec plein de choses dedans. Des femmes, surtout. Alors, à la lecture cursive transversale, je me suis dit qu’on pourrait faire du numéro de cette semaine une sorte de variation autour du sujet : « la femme modèle ».
Oui, c’est fou ce qu’on peut faire avec un Point de Vue.
Par exemple, il y a un article sur la remise de la Médaille de la Ville de Paris à Inès de la Fressange. Eh bien, Inès, je crois que c’est mon modèle hors concours. Elle surpasse toutes les autres. Elle est belle, elle est grande, elle est brune, elle travaille pour Roger Vivier, elle a de la branche, elle est pétillante.
Plus tard, quand je serai grande, je voudrais devenir Inès de la Fressange.
Béatrice Rosen, dont le dernier fait d’armes est d’avoir joué une bimbo russe dans le chef-d’œuvre 2012, est la nouvelle égérie de Lancel. Je dis clap clap. Isabelle Adjani-Delajoux-de hamster n’était pas du tout crédible. En plus elle est devenue hénaurme.
Oui, quand on est juste très très gros, comme Gégé Dipardiou, on est énorme.
Mais quand on est une ancienne belle brune aux yeux bleus, on est hénaurme.
En parlant de Dipardiou, Julie, la fille, est toujours attifée n’importe comment. A presque quarante ans, il serait temps d’arrêter les expérimentations.
La reine Margrethe du Danemark, par exemple, n’est pas du tout un modèle. Un sourire de cheval, des robes de gala plus moches les unes que les autres, le gros manteau de fourrure par-dessus, le chignon blanc de mamie. Berk, berk et re-berk.
Carla Bruni-Sarkozy n’est pas non plus un modèle. Elle ressemble de plus en plus à sa mère et n’est jamais coiffée. J’ai une théorie là-dessus, figure-toi. C’est tout un art de maîtriser le décoiffé-négligé-travaillé. A l’inverse des américaines, qu’on pense toujours brushinguées et manucurées, c’est la marque de fabrique de la parisienne (par exemple, Clémence Poésy, charmante et naturelle). Carla Bruni-Sarkozy, elle, est juste pas coiffée.
Et de toute façon, je n’aime pas les femmes qui font exprès de ne pas parler à leur octave pour avoir une voix mystérieuse, comme elle. Ou Fanny Ardant, qui me donne des boutons.
Autre femme : Ingrid Bétancourt, qu’on voit en photo parce que son ex-mari colombien publie un livre sur elle. Apparemment, c’est pas tant un modèle que ça. De toute façon, depuis qu’elle est sortie de la jungle pour filer aux Seychelles et qu’elle a fait la tronche quand elle n’a pas reçu le prix Nobel de la paix, Mamie tourne la page en faisant : « mmm, pff ».
Dans un article sur les défilés Haute Couture, on voit les mannequins Chanel en backstage, magnifiques avec leurs gros chignons ; Arielle Dombasle, qui n’est pas du tout mon modèle ; Natalia Vodianova chez Givenchy, mieux habillée qu’avec ses créations pour Etam.
En parlant d’Etam, au défilé il y avait Alexa Chung : modèle. Karin Viard : modèle. Nora Arzeneder : modèle. Elle est sublime. Et en plus elle a les yeux de Michèle Morgan. C’est pas juste.
Au dîner Sidaction, il y a aussi de la belle gosse. Géraldine Pailhas, Hélène de Fougerolles, Olga Kurylenko : modèles. Il y a aussi une sorcière, Sonia Rykiel ; Marina Hands, qu’on voit partout en ce moment mais que je n’aime pas en blonde, comme je n’aime pas la frange de Mélanie Laurent. Et puis il y a les autres : Naomi Campbell, cheap en Louis Vuitton, Delphine Arnault, toujours rachitique, Sylvie Vartan, qui aura réussi à faire carrière sans savoir chanter juste, Elsa Pataky, dont on se demande toujours ce qu’elle fait dans la vie, Ludivine Sagnier, toujours mal habillée.
Dita von Teese a mis le grappin sur Louis-Marie de Castelbajac, qui est vraiment beau dis donc.
Ah, page 72, Anne-Sophie Mutter. Apparemment, c’est grâce à elle que je ne m’appelle pas Jacqueline.
Comme modèle, il y a aussi Kristin Scott Thomas, pour sa pointe d’accent anglais. Ou Carole Bouquet, pendant que j'y pense.
Et en dernière page, l’Elue, russe, 23 ans, qui a ouvert sa galerie rue des Saints-Pères et habite Neuilly. Elle pose en blouson Balenciaga, bottes Hermès, jupe Miu Miu et pull Sonia Rykiel ; Encore une qui a un salaire de cadre sur le dos.
Pffiou, après une telle réflexion sur la condition de femme-modèle-ou-pas, je vais aller faire une sieste.
Sinon, cette semaine, en couverture de Télérama, il y a André Dussolier. Modèle version messieurs.
Cette semaine, un bon Point de Vue, avec plein de choses dedans. Des femmes, surtout. Alors, à la lecture cursive transversale, je me suis dit qu’on pourrait faire du numéro de cette semaine une sorte de variation autour du sujet : « la femme modèle ».
Oui, c’est fou ce qu’on peut faire avec un Point de Vue.
Par exemple, il y a un article sur la remise de la Médaille de la Ville de Paris à Inès de la Fressange. Eh bien, Inès, je crois que c’est mon modèle hors concours. Elle surpasse toutes les autres. Elle est belle, elle est grande, elle est brune, elle travaille pour Roger Vivier, elle a de la branche, elle est pétillante.
Plus tard, quand je serai grande, je voudrais devenir Inès de la Fressange.
Béatrice Rosen, dont le dernier fait d’armes est d’avoir joué une bimbo russe dans le chef-d’œuvre 2012, est la nouvelle égérie de Lancel. Je dis clap clap. Isabelle Adjani-Delajoux-de hamster n’était pas du tout crédible. En plus elle est devenue hénaurme.
Oui, quand on est juste très très gros, comme Gégé Dipardiou, on est énorme.
Mais quand on est une ancienne belle brune aux yeux bleus, on est hénaurme.
En parlant de Dipardiou, Julie, la fille, est toujours attifée n’importe comment. A presque quarante ans, il serait temps d’arrêter les expérimentations.
La reine Margrethe du Danemark, par exemple, n’est pas du tout un modèle. Un sourire de cheval, des robes de gala plus moches les unes que les autres, le gros manteau de fourrure par-dessus, le chignon blanc de mamie. Berk, berk et re-berk.
Carla Bruni-Sarkozy n’est pas non plus un modèle. Elle ressemble de plus en plus à sa mère et n’est jamais coiffée. J’ai une théorie là-dessus, figure-toi. C’est tout un art de maîtriser le décoiffé-négligé-travaillé. A l’inverse des américaines, qu’on pense toujours brushinguées et manucurées, c’est la marque de fabrique de la parisienne (par exemple, Clémence Poésy, charmante et naturelle). Carla Bruni-Sarkozy, elle, est juste pas coiffée.
Et de toute façon, je n’aime pas les femmes qui font exprès de ne pas parler à leur octave pour avoir une voix mystérieuse, comme elle. Ou Fanny Ardant, qui me donne des boutons.
Autre femme : Ingrid Bétancourt, qu’on voit en photo parce que son ex-mari colombien publie un livre sur elle. Apparemment, c’est pas tant un modèle que ça. De toute façon, depuis qu’elle est sortie de la jungle pour filer aux Seychelles et qu’elle a fait la tronche quand elle n’a pas reçu le prix Nobel de la paix, Mamie tourne la page en faisant : « mmm, pff ».
Dans un article sur les défilés Haute Couture, on voit les mannequins Chanel en backstage, magnifiques avec leurs gros chignons ; Arielle Dombasle, qui n’est pas du tout mon modèle ; Natalia Vodianova chez Givenchy, mieux habillée qu’avec ses créations pour Etam.
En parlant d’Etam, au défilé il y avait Alexa Chung : modèle. Karin Viard : modèle. Nora Arzeneder : modèle. Elle est sublime. Et en plus elle a les yeux de Michèle Morgan. C’est pas juste.
Au dîner Sidaction, il y a aussi de la belle gosse. Géraldine Pailhas, Hélène de Fougerolles, Olga Kurylenko : modèles. Il y a aussi une sorcière, Sonia Rykiel ; Marina Hands, qu’on voit partout en ce moment mais que je n’aime pas en blonde, comme je n’aime pas la frange de Mélanie Laurent. Et puis il y a les autres : Naomi Campbell, cheap en Louis Vuitton, Delphine Arnault, toujours rachitique, Sylvie Vartan, qui aura réussi à faire carrière sans savoir chanter juste, Elsa Pataky, dont on se demande toujours ce qu’elle fait dans la vie, Ludivine Sagnier, toujours mal habillée.
Dita von Teese a mis le grappin sur Louis-Marie de Castelbajac, qui est vraiment beau dis donc.
Ah, page 72, Anne-Sophie Mutter. Apparemment, c’est grâce à elle que je ne m’appelle pas Jacqueline.
Comme modèle, il y a aussi Kristin Scott Thomas, pour sa pointe d’accent anglais. Ou Carole Bouquet, pendant que j'y pense.
Et en dernière page, l’Elue, russe, 23 ans, qui a ouvert sa galerie rue des Saints-Pères et habite Neuilly. Elle pose en blouson Balenciaga, bottes Hermès, jupe Miu Miu et pull Sonia Rykiel ; Encore une qui a un salaire de cadre sur le dos.
Pffiou, après une telle réflexion sur la condition de femme-modèle-ou-pas, je vais aller faire une sieste.
Sinon, cette semaine, en couverture de Télérama, il y a André Dussolier. Modèle version messieurs.