Est-il besoin que je parte loin de chez moi pour m’émerveiller des contrées gersoises ? Pas obligatoirement ! Et ça je le sais depuis longtemps. J’ai la chance, pour le moment, d’habiter dans un petit village tout à fait charmant, un peu isolé, dans lequel je ne m’étais jamais vraiment attardé, n’y étant que simplement passée, n’y ayant pris qu’une ou deux petites photos.
La semaine dernière, nous avons, avec mon amoureux, décidé d’aller nous promener à pied, vers le village, c’était l’occasion d’en voir plus ! Dès l’entrée dans le village, nous avons été accueilli par une grande maison en L, à colombages, et un puits. Et une pancarte de l'auberge du village que je vous recommande fortement !
Arrivés sur la place du village, l’église était illuminée du soleil couchant. Nous avons bifurqué en sa direction. Et avons découvert une installation toute de bois, qui serait l’endroit où l’on ferrait les chevaux.
Avant d’entrer par le portail extérieur de l’église, nous sommes allés voir derrière…Et là, Ô stupéfaction ! De l’eau !!! Une étendue ? Une retenue ? Un bassin d’irrigation ? Un cours d’eau ? Une rivière ? J’en ignorais jusque là l’existence. Cette eau nous séparait d’un petit lopin de terre.
En tournant la tête d’un côté on pouvait apercevoir l’étendue du petit village et l’ombre des Pyrénées. En se retournant, le clocher.
Nous avons passé la grille de l’entrée de la cour de l’église. De là un paysage très agréable, mêlant toits, lumières, cimes des montagnes …
Nous avons fait le tour de l’édifice : la porte, le clocher, les murs. Puis nous sommes revenus sur nos pas pour retrouver le portail d’entrée.
Il me semblait qu’au loin, par-dessus les tuiles usées, on pouvait apercevoir le manteau neigeux qui couvrait les Pyrénées.
Nous nous sommes alors dirigés vers l’arrière de la salle des fêtes. Nous avons trouvé là, encore des colombages mais également des paysages campagnards envoûtants.
En nous retournant pour aller explorer ailleurs, l’église était toujours baignée de lumière. En tournant la tête, nous pouvions voir ce qui serait , au milieu des arbres, l’ancien emplacement de la motte castrale du Moyen-âge et du château aujourd’hui disparu.
Nous sommes repartis en direction de Masseube vers la sortie du village. Un petit bâtiment carré, non loin de l’emplacement du château, a attiré encore une fois mon attention. Je ne sais toujours pas de quoi il s’agit !
Les arbres de la belle propriété qui remplace le château étaient absolument splendides, surtout dans cette luminosité du soir couchant !
Nous avons remonté une petite route où se construisent de nouvelles maisons, qui, bien que le fait de repeupler le village est une bonne chose, dénaturent par leur modernité le côté « village » d’Arrouède. Un joli coucher de soleil entre les arbres et les cardères nous émerveilla. C’était aussi l’occasion de voir l’église sous un autre angle.
Du champ où nous étions nous pouvions encore observer les Pyrénées … mais aussi l’ombre des grands chênes et autres arbres qui se parsemaient à l’infini dans la campagne gersoise.
De retour vers le centre du village, le soleil qui se couchait de plus en plus laissait s’affirmer la blancheur des montagnes. Montagnes enneigés que nous avons retrouvées tout au long du petit chemin qui nous ramenait à la maison, trajet ponctué par le vol gracieux des aigrettes …