Handball-D1 ( F) : Le ciel tombe sur le TFH

On vous relayait cette information il y a quelques jours, le Toulouse Féminin Handball était sous la menace de perdre dix points au classement pour non conformité du diplôme d’entraineur d’Olivier Orfèvres (voir ici). La menace a donc été mise à exécution immédiate comme le précise un communiqué de la Fédération Française de Handball qui indique que  » le 10 septembre 2009, la direction technique nationale avait délivré à l’entraîneur professionnel du Toulouse féminin HB (…) une autorisation d’entraîner provisoire sous deux réserves : d’une part, l’inscription de l’entraîneur à la formation d’entraîneur fédéral adultes 2009/2010 et, d’autre part, sa présence effective au premier stage de la formation en janvier 2010. La FFHB a pourtant constaté que l’entraîneur concerné ne s’était pas présenté au premier stage alors que ni lui ni le club ne présentaient de raisons probantes pour cette absence. »La semaine dernière et en exclusivité pour La Gazette Sportive, l’entraineur Olivier Orfèvres revenait sur cette situation à l’issue du match contre Nimes. Il nous déclarait alors,  » Je suis noir mais dans cette affaire je suis blanc de chez blanc. Mais les gens compétents du TFH vont faire ce qu’il faut pour que cette rumeur arrête [...]Je ne veux pas rentrer dans la polémique mais les gens qui l’ont fait savent pourquoi. Toulouse était sur une bonne dynamique et tout le monde se dit que si Toulouse confirme comme cela dans les play-off ils vont nous emmerder. On cherche donc à nous destabiliser. Mais bon là dessus vous n’avez pas à vous inquiéter, le club sait ce qu’il fait. Si le TFH joue en D1 c’est qu’on l’a autorisé à y être, ce n’est pas une faveur. »

Le TFH prépare donc un recours afin de récupérer ces dix points qui ont pour conséquence de faire rétrograder le club à la dernière place du classement. Pas idéal à cinq journées de la fin de la phase régulière. Toulouse se déplace du côté de Brest-Arvor ce week-end pour désormais – et pour le moment- lutter pour sa survie.

Pour relire l’interview exclusive d’Olivier Orfèvres : ICI