La physique et l'alchimie de Robert Fludd, disciple de Paracelse

Publié le 02 janvier 2010 par Feydharkonnen

   En ces beaux jours où la physique parle de l'énergie du vide, il fut un temps, plusieurs siècles avant le nôtre, où ces considérations, non seulement existaient déjà, mais où elles expliquaient avec plus de subtilité la naissance et l'ordre des choses créées.

Ainsi donc, le Soleil pour Robert Fludd, en 1617, n'est actif que par l'interaction de deux influences: l'une de la lumière divine, l'autre de la Terre elle-même; or l'on retrouve cette théorie très intéressante chez les Indiens (de l'Inde), qui affirment que le Soleil ne peut nous éclairer qu'en tirant des "virtualités" spécifiquement de la Terre...
Mais là où Fludd (qui écrivit "utriusque cosmi" , d'où sont tirées ces planches) est aussi très intéressant, c'est dans sa représentation de la génèse et la nature même de la lumière



Pour l'image ci-dessus, Fludd dit ceci : "la lumière de l'Esprit non encore manifestée se reflète dans la Sphère du feu céleste (autrement dit sur elle-même, NDLR) comme dans un miroir; c'est par cette réflexion même que pour la première fois elle se manifeste" 



Robert Fludd rajoute dans son traité "Utriusque Cosmi" de 1617, édité à Oppenheim, que le Verbe créa la lumière par le souffle (son dessin ci-dessus) , car il n'y avait pas encore de Soleil, à l'origine..

." Que la lumière soit..."



Et c'est ainsi qu'aujourd'hui (voir ci-dessus), la lumière brille encore aujourd'hui dans l'obscurité, surgissant sans cesse de l'informe, du Chaos des anciens.
"Et ce qui est proche est clair -dit Fludd- et ce qui est sombre est lointain".


Pour sûr, il y a d'incroyables et subtiles vérités dans ces visions de la nature de la lumière; et pour ceux qui étudient la physique de la Perception, toutes ces planches sont et seront toujours d'actualité.

Feyd Harkonnen