Le miracle van rompuy pour sauver la grèce et l'euro

LE MIRACLE VAN ROMPUY POUR SAUVER LA GRÈCE ET L'EURO

BRUXELLES Autant dire, à brève échéance, que le sauvetage financier de la Grèce coûtera « aux contribuables Européens (les intérêts sur la dette empruntée) s'engageant à la soutenir par des prêts bilatéraux pour empêcher tout risque de sa faillite et en défendant toute la zone euro aux mains des spéculateurs, avec des fonds qui n'existent plus dans les banques et certains États surendettés, pas même la BCE s'interdisant tout prêt par le Traité qui préfère réserver les fonds aux eurocrates et fonctionnement de l'UE ; ce serait en plus une humiliation politique de faire appel au FMI et un évènement grave pour la stabilité économique de l'UE en panne de relance... ! »

La brillante et attendue entrée de « la nouvelle gouvernance économique de l'UE » au sommet extraordinaire de ce 11 septembre sur « la crise socio-économique », du « leadership » nécessaire, mais pas miraculeux du président en place du Conseil européen, Herman Van Rompuy, qui avait prévu de donner enfin un nouvel élan et une suite plus salutaire à la pusillanimité scandaleuse de la Commission Barroso Ier (néanmoins reconduite en Barroso II toujours sans ambition et perspectives de sortie de la crise) qui n'a pu réagir à la plus grave catastrophe financière depuis 1929, est ratée et sans effet ; désormais, ses plans pour stimuler la croissance et l'emploi dans l'Union à l'horizon... 2020 sont éclipsés par l'urgence de l'heure : sauver la Grèce ; sauver l'euro !

Bref, sauver l'Union européenne, sinon l'économie mondiale ! Après le tsunami sur les banques, un effet domino dévastateur menace les pays de l'UE eux-mêmes, une banqueroute prévisible en cascade...

Il n'est plus question de priorité économique pour les pays, mais de colmater les brèches de l'endettement public de la Grèce devenu incontrôlable par des erreurs de gestion et avec l'argent des autres partenaires qui souvent ne se situent guère dans de meilleurs résultats de déficits publics.

Herman Van Rompuy  se contentera au nom de l'Union européenne, de la Belgique de prêter  une aide financière à la Grèce en implémentant un endettement public complémentaire à chacun de ses membres de la zone euro, la Belgique en a-t-elle les moyens ?

Sans hésitation son colistier, le Premier ministre Yves Leterme, s'y est engagé sans passer par un conseil et l'aval ministériel de notre pays, la solidarité même sans moyen de réserves existant, est la solidarité européenne à tout prix, la Belgique paiera !

Pas plus les marchés boursiers que les pays de l'UE eux-mêmes ne sont rassurés de l'accord sur la Grèce pour l'aider à traverser sa crise budgétaire, il faudra augmenter l'impôt et les tva, c'est irrémédiable !

Au même titre que l'UE a aidé et aide toujours les spéculateurs en n'ayant toujours rien fait pour réguler les marchés financiers ; elle aide aujourd'hui la Grèce qui a pourtant falsifié à plusieurs reprises ses chiffres de ses déficits antérieurs pour les minimiser pour être rentré dans l'euro, à quoi faut-il s'attendre dans l'aréopage des 27 dont 16 Etats contribueront à sauver la Grèce, si la Grèce a triché d'autres pays se retrouveront dans les mêmes difficultés sur base d'un élargissement tronqué, on ne peut plus faire confiance à l'Europe et imaginons le pire avec l'entrée forcée de la Turquie, les 27 chefs de gouvernement ne pouvaient faire mieux...la spirale infernale d'une Europe aspirée par le bas compromet fortement son avenir, ne parlons même plus de sa crédibilité actuelle ?