Je ne vais pas faire de poésie
Non car je vais parler de moi sans cris
Pour les rares qui me
lises
La femme que j’aimais avait une vie requise
Moi je ne l'ai connu
que dans ses chagrins
Pour tout le monde c’était une catin
Tous croyaient sûrement la comprendre
Hélas moi j'avais vingt ans et tout à apprendre
Jamais je ne la vis pleuré ou gindre
Il y a des sentiments que l’on ne peut feindre
Elle ma m'a juste murmurer que le miracle de ses ronces
C’était moi, je fus attristé et sans réponse
A quarante ans j'avais tout vu de l'horreur
On ne parlait jamais
de son malheur
Les rares fois où je lui demandais sa souffrance
Son histoire, ou de parler de sa vie d’errance
Elle me disait
regarde je vend mon corps
Que dire ? Nous nous enfermions dans nos silencieux
Puis sans le savoir quelques mois avant sa mort
Elle me dit je t’ais dans mon cœur mon petit vieux
J’avais la cinquantaine et dans ma vie la haine
Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours l’âme en peine.
J’ai l’impression
d'être une imposture
Sourirez voilà celle qui a accompagné ma vie immature
Ne reste juste un prénom en mon cœur argenté
Et la cinquantaine bien passée
Voilà la femme avec qui j’ai partagé
Mes angoisses mes doutes, enfin !! Celle que j'aimais
Otangerac