La Nouvelle
Dans La Tribune de Sherbrooke en 1910 :
Pendant que nos compatriotes quittent leurs foyers, la ville de Montréal se peuple des races les plus diverses et les moins assimilables, de sorte que dans quelques années, si nous n’y prenons garde, nous ne serons pas une si grande majorité sur les bords du Saint-Laurent.
Dans La Nouvelle de Sherbrooke en 2010 (mercredi 27 janvier ; vol 28, no 32) :
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Mon indignation d’être assise aux premières loges [de la classe] a rapidement cédé sa place à ma curiosité face à Dominick. C’est que c’était la première fois que je voyais une Noire en vrai de vrai [wow !]. Je connaissait Mickael Jackson et je trippais sur les Crosby à la télé, mais jamais j’en avais vu une de si près [bravo]. Il fallait que je me retienne à deux mains pour ne pas toucher ses cheveux crépus. Je n’ai pas osé lui demander de me laisser y mettre mes doigts pour toucher leur texture. Par contre, subtilement, je l’ai analysée de la tête aux pieds : elle sentait bon [!], je comprenais ce qu’elle disait et en plus, elle avait de superbes bas roses fluo. [...] Côtoyer Dominick ne m’aura appris que la différence ne fait pas mal [bêêêêê]. Du haut de ses huit ans, elle m’aura appris qu’il ne faut pas juger. Qu’on a tout à gagner à savourer la différence [attention à l'instinct de répulsion].Page 5
La famille Riendeau-Cartier est tout ce qu’il y a de plus traditionnel [sic] : un papa, une maman et de l’amour à profision. La seule différence, c’est que Julie et Patrick sont allés cherchet Lou Daniel à quatre heures d’avion de la maison. « Nous avons attendu encore cinq mois avant de pouvoir aller le chercher en Colombie. » [...] Si la vie est bonne pour eux, peut-être iront-ils chercher une petite soeur ou un petit frères à Lou Daniel dans un avenir plus ou moins raproché [comme s'il n'y avait pas assez de petits Québécois de souche qui crépissent dans les maisons de la DPJ].
Trève de métissolâtrie, débarquons du petit nuage rose et revenons sur terre. Aux dernières nouvelles…
- Les citadins ayant le français comme langue maternelle sont maintenant minoritaires sur l’île de Montréal, et la proportion de ceux ayant le français comme langue d’usage à la maison est tombé à 54 %. La proportion de francophones à Montréal n’était jamais descendue en dessous de 60 % depuis 1871.
- Pour la première fois dans l’histoire, le nombre d’élèves allophones a surpassé celui des francophones dans les écoles publiques de l’île de Montréal.
- Le gouvernement interculturel dispense même des cours de langues étrangères aux immigrants !
Parti comme c’est là, Sherbrooke va se ramasser comme Montréal dans l’temps de l’dire !
Publié parallèlement sur le Ralliement Identitaire.
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Presse sherbrookoise : comparaison 1910/2010