Joli décor d’entrée et sordides arrières cours, le temps n’est pas à la tolérance…
Au bout du compte, au solde de la crise subie, quelles sanctions civiles et pénales auront été prononcées contre les protagonistes du ballet vénal ? Madoff, lui, a été cloué au pilori pour avoir spolié de richissimes candidats à la spéculation débridée, un comble… On aurait dû, au contraire, lui décerner un prix pour avoir œuvré à mettre hors circuit quelques parangons du gain à tout prix.
Le pire, serait le réflexe nationaliste, reprochant au voisin ce qu’on ne peut assumer soi-même. La masse compacte des investisseurs irraisonnés ou d’un cynisme criminel aurait alors raison des Etats les plus faibles, en attendant de plus belles prises…
Pendant ce temps ? Des établissements financiers reviennent à leur activité première, celle qu’il méprisait aux beaux jours de la frénétique financiarisation, des produits tellement complexes dans la pourriture que cette élite foireuse s’est jetée dessus, baveuse des rendements escomptés.