A quelques jours du Festival du Hoggar, qui se tiendra dans le désert de Abalessa du 15 au 25 Février, il me parait utile de rappeler en quelques lignes qui était Tin Hinan cette femme énigmatique révélée par la tradition orale.
Tin Hinan «Celle qui revient de loin » aurait comme origine le Pays des Berabers du Tafilalet, contrée pré saharienne du sud marocain. Pourquoi quitta -t-elle ces lieux, probablement plus qu’aujourd’hui verdoyants??? Personne ne peut le dire.Ce que l’on sait et ce grâce à la tradition orale, c’est qu’elle ne fut pas seule à faire ce long trajet. Elle était accompagnée d’une servante nommee Takamat …
Etaient elles accompagnées d’hommes??? Rien ne le dit mais c’est vraisemblable.
Toujours d’après la légende Tin Hinan eut trois filles: Tinert, l’antilope, ancêtre des Inemba, Tahenkot, la gazelle, ancêtre des Kel Khela et Tamérouelt, la hase, ancêtre des Iboglân. Takama, la servante, aurait eu deux filles qui reçurent en cadeau de Tin Hinan les palmeraies de la région de Abalessa que possédent toujours leurs descendants.
Si on en juge par les découvertes faites en 1925 ils auraient trouvé à Abalessa un fortin témoignant d’une occupation militaire romaine avec un certain nombre de pièces ayant servis de chambres et de magasins.C ‘est dans l’une d’entre elles que la mission conduite par M. Reygasse du musée du Bardo d’Alger découvrira le squelette parfaitement conservée de Tin Hinan, que l’on peut voir à l’entrée du musée d’Alger.
Durant ce festival de nombreux chercheurs seront présents sur le site pour faire revivre pendant quelques jours cette reine de légende