La Dépêche fait son métier et nul ne peut lui reprocher. Mais politiquement, le mal est fait...
Tel le moine trappiste - et contrairement à la transparence qui guide toute mon action publique - j'avais fait vœu de silence sur cette incroyable affaire. Le temps que la campagne des régionales soit derrière nous.
L'intérêt de la gauche n'est pas de voir ses candidats s'affronter dans un prétoire...
Richard Nixon, parait-il, avait un dicton : " Quand une m... tombe sur le ventilateur, tout le monde est arrosé !"
Une évidence que n'a pas compris MAJ, qui a choisi une stratégie tortueuse et un bien étrange timing, pour porter plainte... pour des faits remontant à juin 2008.
Je n'ai jamais plié devant une tentative d'intimidation, y compris par la menace d'un procès.Comme l'immense majorité des affaires dites de "diffamation", visant des adversaires politiques, cette affaire est pleinement politique avant d'être judiciaire. Il s'agit de faire taire des opposants en les assimilant à des délinquants.
La preuve : la plainte vise trois blogs d'opposants à Marc-Antoine Jamet, de bords différents, à commencer par le chef de son opposition élue au conseil municipal, Mme Cascajarès (UMP). Comment ne pas y voir une tentative de censure politique ?
Notre seul tort est d'avoir dit la vérité. Ce qui déplaît à MAJ. Il porte plainte...
J'attends avec hâte - et une certaine gourmandise - l'audience du tribunal qui permettra de faire éclater la vérité et de voir l'arroseur arrosé.
En attendant celle des juges - j'ai confiance en la justice - la seule opinion qui compte à mes yeux est la vôtre, amis lecteurs.
Alors, malgré les menaces, je n'ai jamais enlevé de mon blog le billet incriminé, dont j'assume chaque ligne, chaque mot.
Lisez-le en cliquant ici et faites votre opinion vous-même.