Un nouveau band vient de se former à Silver Lake (Los Angeles). Composé de 5 membres, Taylor Rice (Voix – Guitare), Ryan Hahn (Guitare – Voix), Andy Hamm (Basse), Kelcey Ayer (Clavier – Percussions – Voix) et Matt Frazier (Batterie), Local Natives nous propose « Gorilla Manor » pour ce début d’année. Album mélodique par excellence en 12 chansons, nos 5 californiens évoluent dans l’indépendant, autrement dit dans l’indie rock.
Très varié dans les changements de rythmes mais toujours ayant une base aérienne, « Gorilla Manor » a du potentiel pour séduire. La vrai force de la galette réside principalement dans les voix mêlées de nos chanteurs, qui se font tour à tour planantes, douces ou puissantes. Toujours posées sur des guitares tout en arpège et soutenues par une basse et une batterie présentes mais pas étouffantes.
Pour un premier album, Local Natives montre un sens de la mélodie très développé, une belle volonté d’expérimentation mais surtout, cet album déroute car sort des codes. « Gorilla Manor » est une chorale de 12 titres qui passe par presque 12 styles musicaux différents. Au final, je trouve néanmoins que l’album manque d’âme car il n’a pas d’écriture propre, juste un panel d’influences. Affaire à suivre dans leur prochain album.
Tracklist:
1. Wide Eyes – 2. Airplanes – 3. Sun Hands – 4. World News – 5. Shape Shifter – 6. Camera Talk – 7. Cards & Quarters – 8. Warning Sign – 9. Who Knows Who Cares – 10. Cubism Dream – 11. Stranger Things – 12. Sticky Thread