Aujourd’hui lors d’une conversion de céréaliers au bio, au Danemark les rendements baissent de 30%à 40 %. Pour garder la même production il faudrait accroître la production dans d’autres régions du monde, ou au détriment des forets humides du pays. Le gouvernement Danois envisage la multiplication par 2,5 des surfaces bio d’ici 2020. Le professeur Jorgen Olesen principal expert des interactions entre agriculture et climat estime qu’il manquera 100 000 hectares (25 % de la surface escomptée). Hectares indispensables pour produire la biomasse qui remplacera le pétrole et le charbon. La question d’exploiter les terres agricoles pour 9 milliards d’être humains devient une question centrale.
Pour Le directeur de Novozymes, le premier fournisseur mondial d’enzymes utilisés dans le bioéthanol, il n’y a pas le choix faudra passer par les cultures génétiquement modifiées.
Pour Michael Tersbol, l’autre voie est réduction des besoins. Réduire la consommation de viande, diminue le besoin de fourrages et freine la déforestation.Si l’on résume les choses ou bien les OGM bio ou bien la sobriété heureuse. Aujourd’hui les consommateurs privilégient l’impact climatique de la production sur le caractère bio.