« Femmes à lunettes, Sous les lorgnettes, Les cochonnettes », disait un grand chanteur d’un autre temps.
Me voici aujourd’hui confrontée à un problème bien nouveau pour moi : on m’a prescrit des besicles, des binocles, des carreaux, des lunettes quoi !
Ça a l’air de pas grand-chose, comme ça, pour le commun des mortels. Mais en ce qui me concerne, ça ressemble à une mini-révolution. D’abord, j’ai toujours été considérée comme celle qui n’avait aucun problème de vision, c’était devenu presque une marque de fabrique, j’étais « la-fille-qui-a-une-super-vue », et là je tombe de mon (mini) piédestal.
Ensuite, j’ai l’impression que le timing est super mauvais :
C’est trop tard, dans le sens où mes amies à lunettes en portent depuis l’adolescence, voire l’enfance. On s’est habitués à les voir parées de leurs verres, et, surtout, elles ont eu le temps de s’approprier l’engin, de le mettre à leur sauce, bref, leurs lunettes font partie de leur style.
Mais c’est aussi trop tôt, nom d’un chien, parce que ceux qui ne sont pas « naturellement » bigleux sont ceux qui le DEVIENNENT, autrement dit les vieux. Et moi, je n’avais pas vu le truc venir aussi tôt !
Et moi, donc, je ne peux pas me permettre de faire des erreurs de jeunesse, je n’ai pas le temps ! Il faut que je trouve mon style vite et bien. J’ai donc filé chez le-pti-chien (= opticien) (oui, mon fils est venu avec moi).
Je vous livre ici - sans retenue - le fruit de mes essayages.…
Ouvrez vos manuels de physique page 52.
Vous Madame, retrouvez votre rôle de mère, et toi Kevin, arrête de chougner !
OK, OK ! rhoooooo…
Laurent Ruquier a une sœur…
Je vous l’ai dit que j’ai une tête à chapeaux ?
N’est pas Camelia Jordana qui veut…
Aurais-je trop relu Dolto ?
Je veux mourir
Tiens ? je reprends (un peu) foi en l’existence.
Banco !
Comme quoi, il ne faut jamais désespérer !
Femmes à lunettes, Extrêmement gaites Comme nénettes.
Comme disait un grand poète du siècle dernier.