Ceci dit, force est de reconnaître qu’ils ne sont pas les seuls, les économistes keynésiens aussi et c’est la Grèce qui trinque. Josette et Marcel aussi qui se voyaient déjà s’empiffrer de salades grecques arrosées d’un p’tit retsina cet été, au son d’un sirtaki façon Zorba, à la terrasse d’un bistrot égéen, juste histoire de changer de la (vraie) galette-saucisse.
Du train que va l’économie locale ce n’est pas sur qu’ils y parviennent, pas sur non plus que l’Europe se remette du désastre.
A commencer par notre « douce » France qui, depuis bientôt quarante ans, accumule les déficits publics sous prétexte de « relancer » l’économie par la consommation et l’augmentation du pouvoir d’achat.
Pas grave nous dit-on, c’est l’Allemagne qui paiera ! On disait déjà la même chose à propos des finances publiques et des réparations de guerre dans les années 1920. On sait hélas comment cela s’est terminé : l’Allemagne de l’époque a payé, à coups de panzers et de déportations…
En plus, question tortore, les röstis et le fendant, ça vaut bien le retsina et la salade grecque…