Et voici le premier évènement de l’année 2010 : la mort de Philippe Séguin ! L’ancien président de l’Assemblée Nationale (1993 – 1997), du RPR (1997 - 1999) devenu Premier Président de la Cour des Comptes est décédé ce matin à Paris à 66 ans, d’une crise cardiaque. Plus rapide que les médias, j’ai obtenu l’info sur le réseau social Tweeter dès 8h15. Attristé ? Oui, je le suis. Car je dois sans doute à l’ancien maire d’Epinal (1983 – 1997) mes convictions libérales. A force de constater la transformation d’Epinal et des Vosges au cours des années 90, je n’ai pu qu’admirer l’homme, né à Tunis, énarque (promotion Robespierre / 1970), et Ministre des Affaires Sociales et de l’Emploi du gouvernement Chirac, la gouvernance la plus libérale de la 5e République !
Que retiendrai-je de Philippe Séguin ? Qu’il fut la fierté des spinaliens pendant de nombreuses années ! Député, puis Député-maire, puis au perchoir, ça avait de la gueule pour les Vosges en 1999 d’avoir le président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat (Christian Poncelet) ! Séguin a modernisé la cité des Images et l’a rendue attractive. Epinal, ville fleurie. Epinal, ville touristique. Epinal, ville sportive. Philippe Séguin adorait le football et j’avais apprécié son commentaire en 2002 lors de la déroute des Bleus au Mondial : « Pendant 4 ans, ils n’ont que fait que fêter la Coupe de 98 ! ». Sa position défavorable au Traité de Maastricht m’avait également marqué en 1992. « Liberté je chéris ton non » était un slogan magnifique ! Aujourd’hui, Epinal pleure Philippe Séguin. Mais pas que !