Le 29 janvier 2010, le Haut Conseil de la Santé Publique, publiait un avis qui n’a pas été transmis par la presse, on ne se demande encore pourquoi.
Il a été saisi par le Directeur de la Santé Publique, Monsieur Didier Houssin, le 6 janvier pour qu’il détermine si oui, ou non, il était nécessaire de continuer l’acharnement médiatique, et thérapeutique à la vaccination : le HCSP s’est caché derrière l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, elle-même accusée par 13 députés Européens de collusion avec les laboratoires dans cette affaire précisément.
Le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique ) à déclaré ce qui suit :
Situation épidémiologique liée au virus A(H1N1)v
- L’évolution de l’épidémie présente un caractère incertain. Les données épidémiologiques actuelles sont en faveur de la fin de la vague épidémique de grippe à virus A(H1N1)v. Toutefois, le virus continue à circuler et il est très probable que cette circulation perdure dans les semaines à venir.
- L’hypothèse de la survenue prochaine d’une ou de plusieurs autres vagues pandémiques semble peu probable. En revanche, la possibilité d’une saison grippale 2010-2011 durant laquelle cette souche prédominerait est plus que vraisemblable.
- L’épidémiologie de la grippe A(H1N1)2009 varie selon les pays avec, dans certains pays, une seule vague l’hiver et dans d’autres, comme le Mexique ou certaines parties des Etats-Unis, deux ou trois vagues successives d’intensité différente.
- Il n’existe pas de variations génétiques ou antigéniques significatives identifiées à ce jour chez les souches de virus A(H1N1)v analysées.
Campagne de vaccination et vaccins pandémiques administrés
- L’objectif principal de la vaccination pandémique débutée à l’automne 2009 était la réduction du risque de formes graves et de décès. La maîtrise de la dynamique épidémique était également souhaitée mais s’est avérée hypothétique du fait de la mise à disposition tardive des vaccins pandémiques.
- Le bilan de la campagne de vaccination pandémique montre l’insuffisance de la couverture
vaccinale obtenue : 5,74 millions de sujets, soit 9 % de la population française, ont été
vaccinés à la date du 18 janvier 20102…
Sans compter, je l’ai noté dans un précédent article, que 15 à 18 millions de personnes ont contracté et fabriqué eux-mêmes les anticorps nécessaires pour combattre le virus sans le moindre vaccin, par simple contact avec des personnes infectées. Ce chiffre est peut-être même bien en deçà de la vérité et il se pourrait même qu’une grande partie de la population soit désormais immunisée, soit par vaccination, soit par le fruit d’un système immunitaire performant.
Il semble que cette grippe A ne soit ni plus ni moins une grippe saisonnière, et certainement pas la peste pandémique que l’OMS et que Roselyne Bachelot ont bien voulu nous faire croire, en diffusant régulièrement des informations visant à effrayer la population quitte à semer un vent de panique tel, qu’il ne fallait plus saluer son voisin, parler à ses amis, à sa famille sous peine de contracter un virus mortel. Un virus mortel, certes, mais seulement pour les populations à risque, par pour des personnes bien portantes.
Aujourd’hui, les inséparables du Ministère de la Santé, se séparent, en effet, M. Georges-François Leclerc, directeur de Cabinet de Madame Bachelot qui l’avait suivi depuis son Ministère de l’Ecologie, change de crémerie, et oui, « c’est un boulot épuisant » dit-on, mais il est tout de même nommé Préfet et reste conseiller du cabinet de Roselyne, malgré ses prises de becs ave les médecins concernant la crise de la Grippe A.
On écarte certains fonctionnaires responsables de la perte de 1 milliard 500 millions d’euros d’investissement parfaitement inutile pour la vaccination de la Grippe A, et on les remplace, tout en ne les chassant pas, on leur accorde des fonctions importantes, pourquoi changer une équipe qui gagne, même si elle fait perdre au contribuable des millions ?
Comme vous l’avez compris, la nouvelle politique de vaccination s’adresse à présent et exclusivement aux personnes à risque.
Hier, toute la France était à risque, aujourd’hui, seules les personnes âgées, les patients souffrants de troubles pulmonaires et les enfants en bas âge, les personnels soignants sont concernés.
Quel revirement de situation ? Combien sommes-nous a avoir mis en garde les lecteurs et la population contre ce vaccin inutile, contre cette campagne de terreur menée par le Ministère de la Santé ? Avons nous été écouté ? Non, nous n’étions pas qualifiés, mais tout de même, nous avions raison.
Enfin, nous vivons une époque formidable…