C'est de bonne guerre, si tant est qu'une guerre puisse être considérée comme une bonne chose. Georges Frêche a toujours la langue bien pendue et il le prouve. Parti en virée dans la capitale pour laver l'affront dont il s'estime victime de la part de ses camarades de la gauche et du PS en particulier. Il fait la tournée des popotes médiatiques. Avec la faconde de l'un et la voracité des autres, pas étonné si le déroulé des tapis est proportionnel à la gadoue répandue. Frêche a gagné sa place dans les tribunes. Que dis-je, sa place, sa loge ! Avec sa canne et son allure claudicante, on dirait le remake frenchy du docteur House. Un docteur House qui aurait sa place dans « Plus Belle la Vie ». Au contraire de son homologue étasunien, pathologiquement misanthrope, Frêche est l'ami de tout le monde, à commencer par Israël.
Avec les arabes, vous pensez bien !, c'est garbit tous les jours. En revanche, Martine Aubry, niet de chez niet ! Ce n'est pas demain la veille que le sergent Georges va rompre le pain avec « l'élue de la fraude ». Ni avec le néo-normand Laurent Fabius, lequel n'a pas une gueule de viking non plus.