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Good morning radio surprise

Publié le 11 février 2010 par Ruminances

doigt05.jpgJosé Bergamín, intellectuel espagnol que je citais l'autre jour à propos de l'ennui des huitres perlières, me revient à l'esprit. Sans doute les racines qui me chauffent les semelles. Je repense à lui en découvrant dans Libé.fr un entrefilet sur Hugo Chavez. Quelle relation, entre le leader vénézuélien et son cousin espagnol, l'un bien vivant, l'autre mort depuis des lustres ? Il en existe une, forcément. L'inconscient ne vous parle jamais gratuitement. C'est à propos d'une nouvelle émission de radio vénézuélienne où Chavez peut intervenir à tout moment en direct live. Ce pays a une chance incroyable. Ceci dans le but de « surprendre l'auditeur ». Pour être surpris, il l'est, en effet. Non, je ne perds pas le fil, je vous parlais de Bergamín. Voici ce qu'il écrivait au sujet des communistes : « Avec les communistes jusqu'à la mort mais pas un pas de plus. » Quelqu'un pour relayer la citation au Vénézuela sur « radio surprise » ?

C'est de bonne guerre, si tant est qu'une guerre puisse être considérée comme une bonne chose. Georges Frêche a toujours la langue bien pendue et il le prouve. Parti en virée dans la capitale pour laver l'affront dont il s'estime victime de la part de ses camarades de la gauche et du PS en particulier. Il fait la tournée des popotes médiatiques. Avec la faconde de l'un et la voracité des autres, pas étonné si le déroulé des tapis est proportionnel à la gadoue répandue. Frêche a gagné sa place dans les tribunes. Que dis-je, sa place, sa loge ! Avec sa canne et son allure claudicante, on dirait le remake frenchy du docteur House. Un docteur House qui aurait sa place dans « Plus Belle la Vie ». Au contraire de son homologue étasunien, pathologiquement misanthrope, Frêche est l'ami de tout le monde, à commencer par Israël.

Avec les arabes, vous pensez bien !, c'est garbit tous les jours. En revanche, Martine Aubry, niet de chez niet ! Ce n'est pas demain la veille que le sergent Georges va rompre le pain avec « l'élue de la fraude ». Ni avec le néo-normand Laurent Fabius, lequel n'a pas une gueule de viking non plus.

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