Je ne suis pas vraiment un homme d’action. Si j’avais été dans un building lors du tremblement de terre, je serais resté sous les décombres. Je ne suis pas le genre à me mettre à courir, mais plutôt à me poser des questions. De quel côté suis-je mieux de partir ? Quelle partie du building risque de s’effondrer en premier ? Quelle sera la chaîne de la chute du plafond ? Près de quel meuble suis-je mieux de me protéger ? PAF, sur la tête ! À un moment donné dans la crise, il y avait près de 900 organisations sur le terrain. Tous des gens d’action. Un … de foutoir. Tout le monde se déplace pour aider, arrive avec ses ressources, ses pratiques, ses équipements et ses intérêts. Personne pour coordonner le tout, même le plus fort. Tout le monde est bien intentionné, tout le monde a de bonnes idées, quelques-uns ont plus de cash que d’autres. J’en arrive à avoir mal au cœur de cette logorrhée d’aide et d’action. On s’est mis en action, on fait des listes de n’importe quoi depuis un mois. Tout le monde - moi itou - fait des listes. Des listes des institutions fonctionnelles avec leur capacité d’intervention, les lits disponibles, les salles de chirurgie fonctionnelles, les ressources humaines disponibles. Je connais au moins 12 organisations qui produisent une liste pour connaître la capacité hospitalière actuelle. J’ai participé hier midi à une conférence téléphonique internationale sur les listes des Health Facilities. Du monde assis sur leur cul aux États-Unis, au Canada et d’en d’autres pays (23 personnes branchées sur la conférence) veulent nous aider à créer cette criss de liste ! Un site internet géré aux USA tente de répertorier les listes déjà produites. Psychédélique ben raide. Pas autre chose à dire ! Le Ministère n’a jamais été capable d’avoir une liste à jour de ses institutions pis tout le monde veut lui en faire une en même temps !! Personne n’arrive à se parler ou à se coordonner. Personne n’arrive à réfléchir. Besoin de vacances…
Je ne suis pas vraiment un homme d’action. Si j’avais été dans un building lors du tremblement de terre, je serais resté sous les décombres. Je ne suis pas le genre à me mettre à courir, mais plutôt à me poser des questions. De quel côté suis-je mieux de partir ? Quelle partie du building risque de s’effondrer en premier ? Quelle sera la chaîne de la chute du plafond ? Près de quel meuble suis-je mieux de me protéger ? PAF, sur la tête ! À un moment donné dans la crise, il y avait près de 900 organisations sur le terrain. Tous des gens d’action. Un … de foutoir. Tout le monde se déplace pour aider, arrive avec ses ressources, ses pratiques, ses équipements et ses intérêts. Personne pour coordonner le tout, même le plus fort. Tout le monde est bien intentionné, tout le monde a de bonnes idées, quelques-uns ont plus de cash que d’autres. J’en arrive à avoir mal au cœur de cette logorrhée d’aide et d’action. On s’est mis en action, on fait des listes de n’importe quoi depuis un mois. Tout le monde - moi itou - fait des listes. Des listes des institutions fonctionnelles avec leur capacité d’intervention, les lits disponibles, les salles de chirurgie fonctionnelles, les ressources humaines disponibles. Je connais au moins 12 organisations qui produisent une liste pour connaître la capacité hospitalière actuelle. J’ai participé hier midi à une conférence téléphonique internationale sur les listes des Health Facilities. Du monde assis sur leur cul aux États-Unis, au Canada et d’en d’autres pays (23 personnes branchées sur la conférence) veulent nous aider à créer cette criss de liste ! Un site internet géré aux USA tente de répertorier les listes déjà produites. Psychédélique ben raide. Pas autre chose à dire ! Le Ministère n’a jamais été capable d’avoir une liste à jour de ses institutions pis tout le monde veut lui en faire une en même temps !! Personne n’arrive à se parler ou à se coordonner. Personne n’arrive à réfléchir. Besoin de vacances…