"Nous allons obliger nos députés, et nos candidats aux prochaines élections, à utiliser les services de messagerie courte comme Twitter", a annoncé Choung Byoung-gug, le secrétaire général du GPN, le parti de la majorité. Et pour appuyer ces déclarations, chaque membre du parti a reçu un smartphone.
Députés, à vos claviers ! Un message twitter, 140 signes : la concision sera de mise...
L'opposition n'est pas en reste. Le Parti démocrate a annoncé vouloir devenir un parti "réseau", dont les membres se mettront à twitter eux-aussi. Autre idée, des "netizens" élus via internet représenteront le parti dans trois circonscriptions de Séoul lors des élections de juin.
"En restant coincés dans la vieille ère analogique, nous perdons l'intérêt du public", a rajouté Choung.
La Corée du Sud est considéré comme le pays le plus connecté du monde. Si ses hommes politiques ont décidé de se mettre aux réseaux sociaux, c'est dans le but de toucher une base électorale de plus en plus... déconnectée de la politique, justement. Les taux de participation aux élections coréennes sont toujours particulièrement bas.
La Commission électorale nationale, elle, est désemparée : il n'existe pour le moment aucune loi règlementant l'usage de ces technologies pendant une campagne électorale.