Série créée par Kurt Sutter (2008-...)
Avec Ron Perlman, Charlie Hunnam, Mark Boone Jr., Kim Coates, Tommy Flanagan, William Lucking, Ryan Hurst, Theo Rossi, Johnny Lewis, Katey Sagal, Maggie Siff...
Les ennuis n'ont fait que commencer au cours de la saison pour les membres du SAMCRO, c'était sans compter l'arrivée de la ligue nationaliste au sein même de Charming, sans oublier les démons qui hantent encore les esprits...La série Sons of Anarchy aurait bien méritée d'être nominée aux Golden Globes, et même plus encore, cette saison 2 confirmant l'enthousiasme, et l'addiction, que j'ai éprouvé après avoir vu la première. Cette saison est surtout centrée sur le personnage de Gemma ainsi que l'arrivée d'un groupe de nationalistes à Charming, prêts à tout pour mettre à mal le club de SAMCRO.
Le premier épisode tombe comme un coup de massue, avec pour cible la matronne des SoA : Gemma (Katey Segal). Honneur, famille, fraternité, trahison, tous ces thèmes sont abordés avec intelligence, tout en gardant à l'esprit que ce sont surtout les liens du club qui les unissent en une grande famille. On avait laissé Jax (Charlie Hunnam) en fin de saison en proie avec cette décision qu'a pris Clay (et que Tigg a exécuté). Avec la naissance de son fils et le journal de son père, Jackson s'est alors posé beaucoup de questions, et s'est ainsi fixé en début de saison sur une opinion et des actes bien précis : réformer le club dont les actions seraient plus légales. Cela prend du temps, agir sans réfléchir est à éviter, rester concentrer sur ce qu'il y a de plus important reste primordial. Mais la violence est un engrenage, où aucune marche à arrière n'est possible...
Du côté des autres personnages, Tara est en train de devenir une future Gemma en puissance, j'ai même eu l'impression de la voir dans son attitude dans le dernier épisode, passage quand elle prend la pose la main à la taille après avoir intimidée sa patronne. Pas encore totalement sûre d'elle, mais, entre les tremblements d'énervement et les courts moments d'hésitation, on sent l'assurance qui grandit (fabuleuse Maggie Siff). Et Gemma justement, attaquée en tout début de saison, elle gère sa situation indépendamment du club, connaissant les retombées immédiates dans le cas contraire. La scène où Gemma annonce à ses deux hommes ce qu'il lui ai arrivé m'a laissé sans voix -tout autant que l'actrice d'ailleurs-. La vengeance est un plat qui se mange froid il paraît. Un autre personnage qui a, par la force des choses, bien dû avancer c'est Ope, tant au niveau de sa vie de famille qu'avec ses frères du club. Tandis que l'agent Stahl (Ally Walker) est toujours de la partie, une source sûre de belle emmerdeuse! pardonnez l'expression...
Telle une ambiance western, la guerre des gangs de motards continue, les racistes de la ligue nationaliste jouant d'entrée de jeu dans la cour des grands. Ethan Zobelle (Adam Arkin, le pote avocat de Charlie Crews dans Life) nous a même gardé une petite surprise pour la fin... Personne ne sort sans escortes, et dans cette atmosphère tendue du dernier épisode, le côté farwest ressort d'autant plus. Du côté des cowboys d'ailleurs, dont je n'ai pas encore parlé, Hale et Unser sont pris entre deux feux, celui de la loi et celui des SAMCRO pour qui ils ont encore du respect malgré tous leurs trafic. Après 12 épisodes, j'ai trouvé le final étrangement stressant, la tension grimpe pendant près d'une heure pour ne jamais vraiment redescendre... et la saison 3 ne revient qu'en septembre! A suirvre une bande-annonce de cette seconde saison :