A la suite de l'affaire Botul, voici un message publié autrefois dans un forum de langue française qui a permis de bien égarer un agrégé de lettres et futur docteur, enseignant à présent la poésie très catholique dans une université fort catholique. Il y a vu la main d'un célèbre poète du XIXe s. à cause de certains indices présents dans les circonstances de la trouvaille. L'orthographe et la typographie étranges du texte de présentation ont été scrupuleusement respectées.
Mon oncle qui habite Tournon a trouver dans une vielle malle dans son grenier une correspondance(époque??)
Il y a une lettre datée de 1867 à un certain H.C, qui contient un poéme vraiment bizzarre auquel je ne comprends pas grand chose(ils y a même des mots qui n'existent pas!)
La signature est quasiment illisible(l'encre est passée).Mon oncle dit que la malle appartenait à un ami de son grand-père. Je ne sais pas si cette poésie vaut quelque chose et je n'y comprends presque rien. Il y a d'autre poèmes(2ou3) encore plus obscurs que j'ai prêté à un type instituteur qui est dans mon immeuble. Il dit que c'est du charabia. Bon je copie, mot à mot:
Si le marbre, au parfait de la pierre érudite,
M'explique sous la clef la courbe qu'il se doit
Du bras d'une main fine, à l'extrême d'un doigt
Indolent dans l'effort que son don nécessite,
Ô gardienne du dôme où l'or frais facilite
D'ombres, dont le partage a jumelé l'émoi,
Si la tunique verse un peu de désarroi
Sur ton pied qu'à demi l'essor las sollicite,
Ces courbes, qu'a flattées le cueillir où tu tends,
S'écoulent dans la paume innombrable du temps
Et le plein onctueux pallia l'étroitesse.
Romaine dont la cendre emplira le cyprès,
Toi qu'un ciseau doubla du pur contour si près,
Va, pour ce voeu sans fin, fêtant ta morbidesse.