Pression verte sur les fournisseurs...ça se passe aux USA.

Lu dans un article du New York Times du 7 novembre, initulé "Pour les sous-traitants, le pression monte"...extraits choisis :
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Appelez ça phase 3 du verdissement des entreprises apéricaines. Après avoir bifurqué vers des énergies alternatives, acheté des véhicules hybrides, et en tous cas essayé de verdir un peu leurs propres pratiques. La demande des clients les a poussé à sortir des produits verts, ainsi qu'à vendre des compensations carbone et de l'énergie renouvelable à ceux qui voulaient payer des extras.
Maintenant, ils portent leurs regards vers leurs fournisseurs, comme autant d'eldorados où l'on peut combattre les changements climatiques. "L'empreinte carbone est un territoire absolument nouveau".
“Les entreprises sont finalement en train de regarder leur empreinte carbone étendue et cherchent un modèle pour distribuer les responsabilité à ce niveau là," dit Emma Stewart, directrice de la stratégie environnementale du groupe Business for Social Responsibility.
“Si vous voulez connaître le carbone émis dès la conception d'un produit, vous devez comprendre toutes les étapes du cycle de vie où il intervient,” dit Betsy Blaisdell, directrice de l'environnement chez Timberland.
“Si vous voulez faire la différence vous devez oublier l'égo de l'entreprise,” dit Bonnie Nixon Gardiner, manager en chef de la responsabilité sociale et environnementale des fournisseurs chez Hewlett-Packard, qui achète pour 53 milliards de produits chaque année. "Beaucoup d'entre nous opèrent dans les mêmes régions, avec les mêmes fournisseurs, et souvent dans les mêmes usines, donc notre voix commune va être beaucoup mieux entendue."
“On ne dit pas 'allez embrasser un arbre' '' rapporte Kristin Pierre, manager du programme Green Suppliers Network. “on dit, ‘on va vous aider à être plus efficaces dans la manière d'utiliser le temps, le travail, les matériaux, et l'énergie.' ”
“Si nous avons deux offres équivalentes, bien sur que nous préfèrerons celle de l'entreprise qui semble partager nos valeurs", dit Mr Sullivan (HSBC), "c'est une question de compatibilité de marque".
" Article original : CLAUDIA H. DEUTSCH
(Mal traduit par mes soins)