Et le rôle des éditeurs, qui payent les avances, puis conçoivent les livres, le marketing, leur commercialisation, leur distribution, puis leurs retours dans une certaine mesure, est devenu de plus en plus difficile avec les détaillants. Inutile de dire que dans les supermarchés, la situation est proche de l'intenable : on y préférera toujours le best-seller assuré ou déjà connu à toute prise de risque sur un ouvrage qui pourrait valoir le coup.
Et quand on parle de Web, ajoute Henry, le terme monopolistique surgit immédiatement après. Plus particulièrement encore si l'on évoque les livres numériques. Et c'est sans surprises qu'Apple est vu comme le Messie, alors que peut-être... Le contexte est affreux, et pour être certain de se pas se dévorer eux-mêmes, les éditeurs doivent se plier aux offres actuelles... Et que dire de la place de l'auteur aujourd'hui ?
Les temps sont durs. Ses réflexions sont à découvrir à cette adresse.