Ma première rencontre avec Loïc Prigent fut à vrai dire une non-rencontre, puisque je passais des heures à coté de lui, sans même savoir que c’était lui. Ce n’est que quelques mois plus tard, que j’apprenais qu’il s’agissait en effet de lui. Jusque là vous suivez ?
Ma deuxième rencontre avec Loïc fut plus évidente, puisqu’on me l’avait décrit. Décrit oui, car Loïc c’est un peu le loup blanc de la mode, on en parle beaucoup mais on ne le voit jamais. Personnage extrêmement secret et discret, il est donc quasi impossible de trouver des images de lui.
J’ai beaucoup aimé ce personnage, drapé dans les habits de monsieur tout le monde pour mieux se faire oublier dans les coulisses silencieuses des ateliers de créations ou bruyantes et flamboyantes des backstages de défilés. Loïc est une sorte de héros d’une mythologie du quotidien dans un univers extraordinaire.
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce garçon, vous devez savoir qu’il écrit pour le magazine Vogue et qu’il est l’auteur des plus beaux et intelligents documentaires sur le mode, qui soient. On a beaucoup parlé de lui récemment, concernant sa série de documentaires « Le jour d’avant », une série sur les coulisses des défilés Fendi par Karl Lagerfel, Jean Paul Gaultier, Sonia Rykiel et Proenza Schouler, 24h avant le show. Il est aussi l’auteur de la série « Signé Chanel » et du documentaire « Marc Jacob & Louis Vuitton »James Bort