Le meeting de N. Sarkozy à New York

La réunion organisée par l'élysée le 23 septembre 2009 est indécente...

Le président avait participé à une soirée destinée aux Français installés dans la ville, organisée au Manhattan Center Studio de New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

Un meeting partisan à 2 millions d'euros?

Il s'avére que c'est bien l'Elysée qui l'a financé, le président s'est payé un meeting partisan sur des fonds publics,

Le président finance-t-il sa campagne électorale pour la présidentielle de 2012 sur le budget de l'état ?

Comment, en temps de crise, l'élysée peut-elle dépenser autant d'€uros, alors que dans le même temps, N. SARKOZI se fixe comme objectif la baisse du train de vie de l'état ?

Le 4 octobre 2009 dernier. On comprenait qu'il y avait effectivement beaucoup de convives à cette soirée puisque le chef de l'état lâchait à la tribune: « On m'avait dit que vous étiez nombreux, mais là...» Un député PS accuse le chef de l'état d'avoir organisé un meeting partisan, avec des visées électorales.

Le coût jugé exhorbitant de cette soirée s'explique essentiellement par les frais de réservation du Manhattan Center Studio effectués pour l'occasion et par les frais engendrés par les 4.000 repas servis.

Un député décide d'interpeller le ministre des Affaires étrangères, d'abord par une lettre « restée sans réponse » puis par une question écrite à l'Assemblée.

Le 29 décembre 2009, le député a enfin découvert la réponse du ministre puisqu'elle celle-ci a été publiée au Journal officiel, avec la question du député PS.

Voici ce qu'à répondu kiuchner...

Il est de tradition que le Président de la République, lors de ses déplacements à l'étranger, s'adresse à la communauté française et lui marque la reconnaissance de la nation, pour la contribution qu'elle apporte au rayonnement de notre pays. En se rendant à New York à l'occasion de la 64e Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République a tenu à rendre hommage à l'engagement de nos compatriotes expatriés, qui servent l'État, qui entreprennent, qui enseignent, qui diffusent notre culture et nos valeurs, dans une circonscription où sont inscrits quelque 28 000 Français, soit le quart de la communauté française immatriculée aux États-Unis. Comme le sait l'honorable parlementaire, les frais afférents à ces réceptions ne relèvent pas des programmes mis en oeuvre par le ministère des affaires étrangères et européennes mais sont pris en charge par le budget des services de la présidence de la République.