On y croise tour à tour des crapauds qui tremblent douloureusement, des chimpanzés aux mains comme des raquettes et des chiens avec un drapeau noir, en berne sur l’espoir, et tous nous font remonter aux sources de la disparition de l’espèce humaine.
C'est dans un décor d'actualité, celui du Paris inondé de 1910 que se tient la dernière réalisation du duo Spiessert et Bourhis. La tour Effeil pointe doucement hors de l'eau, le Panthéon surnage, et le reste coule.
On y découvre une espève humaine en voie de disparition, une truie qui parle dans une belle langue et une fillette qui bafouille.
Découvrez donc Hélas, de Spiessert et Bourhis, chroniqué par votre serviteur.
Et si vous aimez les réalisations de la délicieuse collection Aire Libre, les scénarios de Bourhis, ou encore Boris Vian, jetez un coup d'oeil à la chronique de Piscine Molitor.