Petit préambule pour les futures mamans :La grossesse est le moment le plus vulnérable pour le développement de l’enfant. Plusieurs substances chimiques peuvent facilement traverser la barrière placentaire et atteindre le fœtus. Les femmes enceintes ne devraient pas participer aux travaux de rénovation pour éviter leur exposition aux toxiques.Préparez (ou plutôt votre conjoint) la chambre de bébé assez longtemps avant la date prévue de l’accouchement, afin que le maximum de composés organiques volatiles se soient dégagés en l’absence du bébé. En fait, veillez à ce que votre nouveau-né n’atterrisse pas dans une chambre qui sente encore le « neuf » ou l’odeur de peinture. Aérez bien la pièce durant les travaux de peinture et par la suite, quelques minutes par jour.La première chose à faire: assurer une bonne qualité de l’air de la chambre-Essayer de maintenir la température de la chambre entre 18° et 19°C. A partir de 19°C, les acariens se multiplient, et 20°C, les formaldéhydes se dégagent dans l’air ambiant.-Aérer la chambre à raison de 10 minutes 2 fois par jour pour évacuer l’accumulation des substances toxiques intérieures.-Veiller à conserver un taux d’humidité dans l’air entre 50% et 60%. Si la chambre est trop humide, cela favorise le développement de moisissures pouvant provoquer des allergies et des irritations des yeux, du nez et de la gorge.Le petit plus: utiliser des plantes dépolluantes. Certaines plantes peuvent nous débarrasser des substances chimiques toxiques et notamment les COV. Les polluants sont absorbés par les feuilles et sont transformés, au niveau des racines, en produits organiques qui servent à nourrir les plantes. La dracaena maginata par exemple est capable d’absorber le formaldéhyde, le toluène, le monoxyde de carbone et le xylène. Site: www.plantairpur.frLire : Plantes dépolluantes pour la maison , Marc Grollimund, Isabelle Hannebicque
Alternatives aux peintures classiquesA retenir : Si vous optez pour la peinture, préférez-la sans solvants. Eviter donc les peintures « glycéro » ou les peintures acryliques dites « à l’eau » car elles renferment toutes deux une grande quantité de solvants (benzène, white spirit, toluène, éthers de glycol…), et donc produisent un paquet de composés organiques volatiles. Choisir plutôt les peintures labelisées « Ecolabel européen » ou « NF Environnement » qui garantissent l’absence de métaux lourds (cadmium, chrome, arsenic…) et une teneur limitée en COV (il y en a donc quand même, et ils émettent tous les deux des taux élevés de COV après 28 jours).Autre solution : opter pour les marques 100% naturelles. Ces peintures utilisent une chimie plus « verte » et présentent moins d’impact sur la santé et l’environnement. On peut trouver des peintures à base de résines et d’huiles végétales, des peintures à la caséine (les marques Biofa, Auro, Leinos ou Volvox sont recommandées dans « Une chambre saine et écologique » de Corinne Bullat), des peintures à la chaux ou l’enduit de terre.Attention : Veillez à ce que les enfants de grattent pas les écailles de peintures, car si les peintures sont anciennes, elles sont susceptibles de contenir du plomb !Site : www.maison-ecolo.com
Papiers peints écologiques
Même s’ils reviennent à la mode, les papiers peints plastifiés (PVC) sont à éviter : en plus d’émettre des COV, ils sont imperméables et empêchent les murs de respirer. Au contraire, préférez les papiers peints écologiques (+utiliser colle écologique sans solvants nocifs) :-papier ingrain à peindre-papier intissé-papier peint SajadeIl existe aussi des stickers muraux écologiques sans PVC, sans formaldéhyde, fabriqués à base de fécule de pomme de terre. (exemple: stickers eco-design de la marque Les contemplatives) Parquet, lino, moquette ?Le parquet laminé ou encore « faux parquet » utilise du bois déjà transformé et de la colle pour assembler les multicouches qui laissera échapper des émanations de formaldéhyde. Choisir : du parquet en bois massif ou brut vernis avec matériau écologique (ex bois : chêne, frêne, hêtre)Le revêtement de sol souple en PVC appelé lino n’a rien à voir avec le véritable linoleum, qui lui, est fabriqué à partir de matières naturelles : liège, résine naturelle, farine de bois… Préférez ce dernier, qui présente de nombreuses qualités pour la chambre de bébé. Enfin, si bébé préfère ramper sur la moquette, il existe aujourd’hui des moquettes écologiques portant le label allemand GUT. Ce label assure le respect de l'environnement et la protection du consommateur à chaque étape du cycle de vie de la moquette en interdisant ou limitant la présence de substances chimiques. On peut aussi se tourner vers les moquettes végétales : jonc de mer, sisal et coco (ce dernier est un peu rugueux pour une chambre d’enfant). Lire sur Parents durables la suite : "Des astuces pour une chambre de bébé saine et écologique (3/3)Photo: Stickers écologiques chez greenrepublic.fr