Bernard-Henri Lévy, qui par son indécrottable fatuité et son manque de rigueur patenté a beaucoup contribué à la perte d’influence de la pensée française à l’étranger, s’est encore publiquement ridiculisé.
Prenant une nouvelle foi “le Pirée pour un homme” selon la célèbre formule reprise par Vidal-Naquet contre lui il y a déjà plus de 30 ans, il persiste et signe.
Cette fois, il cite le “philosophe” Botul à sa rescousse pour tenter de “faire rendre gorge à Kant”, un peu comme Onfray s’attache à “déboulonner la statue de Freud”… On croit rêver, mais non, c’est la pure réalité, plus fantas(ma)tique que jamais, qui vous est assénée (et plutôt deux fois qu’une!) par vos médias préférés…
Les extraits de Castoriadis ci-dessous concernent BHL en 1979, et le texte dans son intégralité reste entièrement d’actualité pour lui, Onfray, Finkelkraut, Enthoven, Ferry et Cie, tous les faux-losophes du grand cirque culturiste médiatique et leurs complices dans la désinformation du peuple.
“Si la critique continue à abdiquer sa fonction, les autres intellectuels et écrivains auront le devoir de la remplacer. Cette tâche devient maintenant une tâche éthique et politique. Que cette camelote doive passer de mode, c’est certain : elle est, comme tous les produits contemporains, à obsolescence incorporée. Mais le système dans et par lequel il y a ces camelotes doit être combattu dans chacune de ses manifestations. Nous avons à lutter pour la préservation d’un authentique espace public de pensée contre les pouvoirs de l’État, mais aussi contre le bluff, la démagogie et la prostitution de l’esprit.”
Cornelius Castoriadis
Le reste se trouve ici (à partir d’une critique de Monsieur Pierre Vidal-Naquet)
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